Je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ta lettre, je savais qu'un échange des étudiants était organisé. Cependant, je ne m'attendais pas à être choisi, et encore moins à cause de mon prénom. Mais dans un sens, je suis flatté. Flatté que mon simple prénom, t'est poussé à m'écrire. Tu as dans un sens raison, Arthur a bien une résonance française, pour tout te dire, mon prénom vient de ma mère. Elle vient également de France, elle avait décidé de laisser son empreinte, ces origines à travers moi. Peut-être un point commun, qui nous relit dans le fond. On ne doit pas être si différents. La France, nous a poussés l'un vers l'autre. Tu es loin d'être psychopathe, je dirais plutôt une fille optimiste et certainement pleine de vie. Des fois, il est plus facile de s'exprimer par écrit que d'affronter les gens. Ce que je peux comprendre, mais dis-toi, qu'ils sont exactement pareils que toi ou moi. Au fond, le monde n'est pas si différent. Comme tu t'es présenté, je crois que la moindre des choses, c'est de faire pareil, pour être sur un pied d'égalité. Et je dois dire que c'est tout de même plus facile pour créer des liens.

Je m'appelle donc Arthur, je ne peux pas dire comme toi, que ma mère aimait le livre dans légende du roi Arthur, ça serait mentir. Elle n'aime pas vraiment la littérature, non pas qu'elle ne soit pas cultivée. Bref... Je raconte un peu ma vie, j'avoue. Non, elle a choisi Arthur, simplement parce que cela faisait bon français. Et que c'est un prénom, il paraît assez courant chez vous. Mon deuxième prénom est Emrys, qui sonne beaucoup plus américain. Classe ou pas heureusement pour moi, ils ne l'ont pas choisi comme premier prénom. Parce que je le déteste. J'ai 14 ans enfin, je suis plus prêt des 15, je ne suis pas sûr que cela change beaucoup toutefois. Et si, tu sois âgé de quelques mois de plus, te déranges beaucoup. Je comprendrais que ça soit le cas, il paraît que les filles préfèrent les hommes, un peu plus âgés qu'elles. Alors est-ce que c'est vrai, est-ce que les femmes préfèrent les hommes, un peu plus âgés qu'elles ? Je dois te faire peur avec ma question, tu dois te dire, ça y est, il se croit sur un échange de rencontre. Mais non, je voulais juste faire de l'humour, je dois dire que je suis un peu comme ça, dans la vie. Même si parfois, ce n'est pas forcement drôle.Je vis dans le quartier de loveland Lane à Glenwood Springs dans le Colorado. Et je dois dire que j'adore ce lieu, tout comme toi à Paris. Je n'ai jamais été à Paris, mais on m'en a beaucoup parlé. Assez pour qu'un jour peut-être, je franchise le pas, d'y aller un jour. Qui sait ... Je suis actuellement à High school, 9th Grade ce qui doit correspondre en France à la seconde, il me semble. Si je me suis bien renseigné. J'avoue, je suis assez curieux de ce qui m'entoure. Je dois t'avouer que l'école, ce n'est pas mal, je suis assez presser d'en terminer. Bien que, je ne le crains, ce n'est pas prêt d'arriver. Puisque mes parents espèrent le meilleur pour moi. Certainement comme tous les parents.Je crois que sur le sujet de la pression, on est sur la même longueur d'onde. Le droit sera certainement une filière qui me sera destinée... Comme toi, le secteur économique. Je ne sais pas exactement en quoi ça consister, mais je connais la voix que tu as choisie, et je dois sire qu'elle est assez intéressante. Je suis vraiment désolé d'apprendre que les enfants se moquaient de toi, surtout pour une cause aussi injuste que le bégayement dont tu es victime. Les enfants peuvent parfois être cruels, mais dit toi, c'est moins là sont du passé. Tu auras certainement ta revanche, un jour ou l'autre. Toutefois, quelque chose me dit que dans le fond, cette possibilité est déjà en route. Surtout si tu ne souffres plus de ce mal. Je me doute que ce fût une grande victoire pour toi. Je n'ai pas de frères et sœurs, je ne peux donc pas comprendre, ce qui se joue entre frère et sœur, toutefois, je peux largement l'imaginer. Et ça, me fait sourire.

Iseult, je dois t'avouer qu'écrire à une personne n'est pas vraiment dans mes habitudes. Mais je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire avec toi. Lire ta vie, même si tu penses le contraire, faire connaissance avec toi. Au passage et j'ai oublié de te l'écrire, j'aime beaucoup ton prénom, même s'il sort tout droit d'un livre. C'est plutôt original. Je suis également désolé pour mon français pas vraiment correct, on ne peut pas être parfait en tout. J'ai bien compris tout ce que tu m'as écrire, tu n'es pas si terrible que cela en anglais.





De :arthur.bennet@gmail.com
A : iseult.leroy@yahoo.fr
Objet : un voyage extra !
Le : 16 Juillet 2012.

Je suis bien arrivé dans le Colorado, avec un petit regret. Le regret de ne pas avoir passer plus de temps à Paris. Je comprends maintenant pourquoi, tu aimes vraiment cette ville. Elle n'est pas non seulement ta ville natale. Elle est dynamique, magique comme tu le dis souvent et si vivante. Que j'en ai pris pleins les yeux. La ville lumière, c'est bien ce qu'on dit, je commence à comprendre pourquoi. Les endroits que tu m'as montrés étaient vraiment splendides. C'est un lieu où on bouge tout le temps, qu'on ne s'ennuie jamais. Tu as beaucoup de chance. Je dois bien t'avouer que je redoutais un peu de venir. Non pas de te voir, ça, j'étais plus qu'exister, qu'on se revoit. Non, j'avais plus d'appréhension, pour le changement d'environnement, mais finalement, je ne suis pas déçu du voyage. Un véritable rêve !
Je dois bien admettre que tu as raison sur un point, rien ne vaut Paris. Et que tu veuilles me faire connaître ta vie, dont le lieu où tu vis, me réjouit. J'en ai pris pleins les yeux, en l'espace de quelques jours. Et je ne peux que te remercier pour cela. J'espère toutefois, que je ne t'ai pas fait honte avec mon français, si médiocre. Je n'ai pas révisé avant de venir. Mais j'ai une bonne prof à mes côtés, oui, oui c'est de toi que je parle. J'espère qu'il s'améliora rapidement. Quelque chose me dit que oui !En ce moment, je suis sur la route de retour, je t'écris ce mail de mon portable. Pour te prévenir que mon avion a bien atterri, je ne voulais te laisser dans l'attente. Et je dois dire que je ne pouvais pas non plus me retenir de te donner des nouvelles. La technologie nous perdra, certainement. Merci pour ce voyage, ce temps passait avec toi.
Bisous







Je suis désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, à ta lettre. Et de l'inquiétude que j'ai pu te poser. Mais ici, depuis la tempête, rien n'est plus pareil. Tu dois bien t'imaginer du cahot qui règne ici. Les gens sont perturbés, ils ont perdu beaucoup de choses, du matériel, comme des poches. On a plus de réseaux, et les choses plus classiques, comme les réseaux postaux, viennent juste de reprendre le travail. Tout a été couper, il y a de ça, un peu plus de trois semaines. Et les choses ont du mal à revenir à normal. Je m'excuse encore de ce temps, sans réponse.

Si je t'ai téléchargé du journal local, c'était surtout pour qu'on soit un contact ensemble, un lien qui nous unit en plus. Pour que tu saches ce qu'il se passe chez moi. J'étais loin de me douter, que tu allais être témoin de la catastrophe qui nous a touchés. Je peux lire l'inquiétude qui te guette à mon sujet. Et je dois avouer que ça me touche beaucoup. Mais cela m'inquiète aussi. Je ne veux vraiment pas être la cause de tes inquiétudes, tu en as assez avec ta vie, tes études.

Tu n'as plus à t'inquiéter. Je vais bien, ma famille se porte bien aussi. Ils ont subi des dégâts mineurs, un miracle qu'on remercie bien sûr, par rapport à d'autres familles. Qui ne sont pas dans notre cas. Physiquement, on porte bien, quelques égratignures, mais c'est plutôt superficiel. Les choses se sont passées tellement vite, si tu savais. J'étais sur la route pour rentrer chez moi. Quand tout cela a commencé. J'ai juste eu le temps, de me mettre à l'abri, dans une école du coin. Les moments où j'attendais que tout s'arrête, ces heures qui s'écoulaient lentement, je les ai passés à me souvenir de nos rencontres, ici et Paris. Des moments réconfortants, en me disant qu'une fois la tempête finit, la première chose qu'on fera, c'est de s'en organiser d'autre. Et tu m'annonces que tu souhaites venir vivre ici. Une chose dont je n'ai jamais imaginé. Bien sûr que je serai de te voir ici.
Je t'embrasse également






De : arthur.bennet@gmail.com
A : iseult.leroy@yahoo.fr
Objet : plus que quelques heures…
Le : 25 aout 2014.

Dans quelques heures, je viens te chercher à l'aéroport. Je n'arrive vraiment pas à y croire. Que tu décides de tout quitter, ta ville, ta famille. Pour notre amitié, pour moi. Je n'ai pas de mot. Tu n'as pas à t'inquiéter, tu sais bien que je serais là pour t'entourer, si tu as besoin. Je serai toujours là. Tu ne me colleras jamais, tu le sais bien. Je crois les doigts pour le job, mais je suis sûr que tu vas encore une fois tout déchirer. Tu t'inquiètes, mais ce n'est pas la peine. Tes journées bien remplies ? J'espère que tu auras un peu de temps pour moi ! Non-beaucoup de temps pour moi !

Je suis ravie que tu l'aies envoyé cette lettre. Si tu ne l'avais pas fait, on ne se connaitrait pas en ce moment. Et j'aurais certainement une part de ma vie, bien vide. Mais ne pensons pas à cela, mais plutôt au moment, qu'on va passer maintenant. Tu ne peux pas savoir comme j'ai hâte de te serrer dans mes bras. Et de voir ton sourire illuminait mes moments. J'attends de tes nouvelles avec impatience.
Je t'embrasse

Oui carrément . Ansel est tellement beau et joue tellement bien que oui, il me fait de l'effet . Bon dis avec Arès ou Shem c'est louche, mais c'est la vérité . En tout cas puisque tout convient à Iseult, c'est parfait pour moi aussi . Bon jeu parmi nous



Maintenant que tu es un pur habitant de Glenwood Springs, tu as plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer. Après ta validation, certains points te seront automatiquement attribués. Par la suite, tu pourras en demander d'autres dans ce sujet. Si tu veux te créer un scénario ou rechercher des liens précis, le mieux serait de te rendre dans ce sujet. N'oublie pas d'aller recenser ton métier et de te faire un logement, ainsi qu'une fiche de liens ! Et surtout, n'oublie pas de t'amuser parmi nous, petit chou, en espérant que tu te plaises chez les fous