Emeli est née il y a vingt huit ans à Atlanta en Georgie, d'une mère artiste et d'un père pompier. Sa mère est d'origine afro-américaine et son père est américain pure souche, sa peau matte vient donc du mélange de ses deux parents. Elle est l'aînée de la famille et possède donc un petit frère de quatre années plus jeune qu'elle. Elle a toujours eu une relation conflictuelle avec lui qui s'est transformée peu à peu avec les années en amour fraternel. Les parents de ces deux garnements n'ont jamais compris pourquoi ils se disputaient tant lors de leur enfance et pourquoi ce changement si soudain lorsqu'ils sont devenus plus âgés. Ils se chamaillaient sans cesse, se tiraient les cheveux, se criaient dessus, enfin pleins de petites gamineries. Toute l'enfance d'Emeli fut un halo de bonheur avec des parents attentifs et patients qui lui inculquèrent une éducation appropriée. Elle n'a peut-être pas une famille très aisée mais cela ne l'a jamais gênée, après tout il n'y a pas que l'argent qui compte pour atteindre le bonheur. C'est à partir de cette pensée qu'Em a développée une aspiration à trouver le bonheur sans vouloir forcément des tonnes d'argent. Elle a beaucoup hérité de ses parents, surtout de sa mère dans sa vision des choses et de la vie. La jeune femme a vécu dans un milieu plutôt rural. En effet, les Nelson voulaient un environnement sain loin de la ville pour leurs enfants. Pour eux, la qualité de vie y était bien meilleure, c'est pourquoi ils possédaient une petite maison à Mansfield, à plusieurs dizaines de kilomètres d'Atlanta.

Quant elle commença à aller à l'école, Emeli fut une élève studieuse et très douée. Elle obtenue de bonnes notes et évolua avec les années, très brillante elle réussissait tout ce qu'elle entreprenait. Elle développera alors une vraie passion pour l'histoire: sa matière préférée depuis l'école primaire. C'est pour cela qu'elle vit son objectif se préciser à l'ambition de devenir professeur d'histoire. Depuis qu'elle est au collège elle ne cesse de répéter cela lorsqu'on lui demande ce qu'elle souhaite faire plus tard comme métier. Ses parents n'ont jamais trop compris d'où lui venait cette passion, eux qui ont toujours détesté cette matière. Mais ils se réjouirent quand même des capacités de leur fille et de toutes ses bonnes notes. Elle passa donc une scolarité saine et tranquille sans aucune difficulté. Très vite elle voulu intégrer une université prestigieuse: celle de Harvard. Elle candidata alors pour cette dernière. Elle était faite pour la jeune fille et elle voulait y entrer à tout prix. Ses parents ainsi que ses professeurs ne doutèrent pas de l'acceptation de son dossier. Alors, lorsqu'elle reçu la fameuse lettre d'Harvard qui lui annonçait qu'elle était acceptée, elle bondit partout comme un petit ouistiti et en parla pendant des jours et des jours à tout ceux qu'elle croisait. Tout ce qu'elle voulait s'offrait à elle et son avenir s'annonçait rayonnant.

Ah la vie d'étudiante... Cela plaisait tellement à la jeune fille, études, sorties, fêtes, amis, ... Elle pouvait désormais se consacrer entièrement à l'histoire, elle l'étudiait du matin jusqu'au soir et ne s'en lassait jamais malgré la charge de travail qu'elle possédait. Chaque jour elle remplissait un peu plus sa bibliothèque de livres d'histoire, chaque période la passionnait mais celle qu'elle appréciait le plus était la révolution américaine, elle pouvait passer des heures à en parler. Or, pendant ces années elle travailla dans un magasin qui vendait des articles divers, du vêtement à la babiole la plus inutile. C'est d'ailleurs là qu'elle rencontra quelqu'un de très spécial à ses yeux: Holden. Il passa la porte du magasin un après-midi d'Avril, elle l'avait remarqué tout de suite mais ne s'y était pas plus intéressée que cela. Il acheta seulement un polo pour s'en aller finalement. Enfin s'en aller... Il ne pu aller plus loin avec la pluie diluvienne qui vint s'abattre sur la ville. C'était un peu comme si le temps se mettait à faire de siennes rien que pour empêcher le jeune homme de rentrer chez lui. A partir de ce moment, les deux jeunes gens discutèrent et se découvrirent peu à peu, il était étudiant comme elle mais ne partageait pas son goût pour l'histoire, il se tournait plutôt vers l'économie et les finances, il paraissait si brillant, si beau à ses yeux. A partir de ce jour, ils devinrent inséparables, elle l'emmenait partout avec elle, lui fit découvrir les moindres recoins de la ville qu'elle aimait particulièrement, ces petits coins charmants qu'elle adorait arpenter où elle s'évadait et pensait à autre chose qu'à l'histoire pour une fois. Ils s'entraidaient dans leurs études et travaillaient ensemble pour leurs examens. Leur relation était tellement unique, tellement exceptionnelle. Jamais Em' n'aurait cru connaître quelqu'un d'aussi formidable que Holden. Quelques mois plus tard ils emménagèrent ensemble, ils s'entendaient toujours aussi bien et leur bonheur grandissait avec le temps.

Un jour fut LE jour qui changea la vie d'Emeli. Alors qu'elle cherchait un poste de professeur d'histoire, Holden vint l'interrompre, lui proposant d'une voix mielleuse de chercher dans le New Jersey. La jeune femme ne compris pas tout de suite pourquoi il lui disait cela, il n'y avait rien qui pouvait les mener là-bas ou du moins elle n'était pas au courant. Elle fit face à lui et le regarda, attendant plus d'éclaircissement sur ce qu'il venait de lui déclarer. C'est à ce moment-là que tout bascula, le jeune homme mis un genou à terre et prononça ces mots qu'elle n'oubliera jamais: "Emeli Tulisa Nelson, veux-tu devenir celle qui qu'importe l'endroit où l'on se trouve, se sentira toujours à la maison tant qu'elle est auprès de moi ? Acceptes-tu devenir Madame Emeli Lawrence et de faire d'un petit mec du Colorado le plus heureux et le plus chanceux des hommes ? Je t'aime Em', et j'ai envie de vivre toutes les prochaines étapes de ma vie... De notre vie à tes côtés..." C'était le plus beau que dans ses rêves les plus fous, il avait toujours ce don de la surprendre et c'est ce qu'elle aimait chez lui, mais là... Elle en resta bouche bée puis lui sauta dans les bras tout en l'embrassant tendrement, répétant sans cesse que oui elle voulait devenir Madame Lawrence. Elle était très amoureuse de lui et comptait bien passer le reste de sa vie à ses côtés. Ils allaient donc pouvoir déménager de Boston pour le New Jersey, là où attendait un poste à responsabilité pour Holden.

Woodcliff Lake, l'enfer selon Emeli. Elle détestait cet endroit, détestait sa vie toute entière tellement elle se sentait envahie par la routine et l'ennui. Cela faisait maintenant deux ans que Holden et elle avaient quittés Boston, deux ans qu'ils étaient fiancés, deux ans qu'elle attendait qu'il lui fasse signe, qu'il lui dise une date précise pour leur mariage. Son fiancé était sans cesse au travail et rentrait tard, ce qui avait le don de déprimer Emeli. Il la délaissait et cela avait le don de la rendre tellement triste et irritable. Ils ne se parlaient plus ou à peine, ne faisaient plus l'amour, ne partageaient plus rien à part le même lit. Elle avait fait tellement de sacrifices pour lui, avait quitté ses proches pour le suivre, avait perdu tous ses repères, et c'est comme ça qu'il la remerciait. La jeune femme était dans une telle détresse, elle n'aimait pas son travail où ses élèves lui menaient la vie dure et ne comprenaient pas l'intérêt que possédait l'histoire. Ils la malmenaient, lui balançaient des boulettes de papier, criaient, discutaient entre eux pendant qu'elle faisait son cours. Elle était à bout et ne pouvait plus continuer à vivre ainsi. S'en était trop. Alors, un soir, alors que Holden rentrait une fois de plus après vingt deux heures, quelque chose changea. Elle était restée éveillée dans le canapé à l'attendre. Elle faisait toujours ça sans vraiment savoir pourquoi puisque de toute manière cela allait se terminer comme toujours: à peine trois mots échangés et plus d'amour éprouvé. Holden l'embrassa sur le front pour la saluer, vint s'assoir près d'elle et posa ses pieds sur la table basse, tout ce qu'elle détestait. Elle ne pu s'empêcher de lui inculquer une remontrance tellement elle n'en pouvait plus. Vexé, il lui dit quelques mots pour lui signaler qu'il allait se coucher et partit aussitôt, montant les escaliers résigné. Elle le suivit d'un pas décidé, les larmes montaient et elle lui lança tous ses problèmes à la figure, lui dit qu'elle en avait marre de cette routine, qu'elle s'ennuyait, qu'elle ne comprenait pas son comportement, qu'elle remettait leur couple en question, qu'elle voulait qu'il lui donne une date pour leur mariage, bref toute la réalité atterrit droit sur Holden. Elle était malheureuse et ne savait plus quoi faire pour sortir de cette spirale infernale. Tout ce déballage de sentiments, de détresse allait porter ses fruits puisque Holden s'ouvrit enfin pour la première fois depuis des mois. Il la pris dans ses bras et lui déclara qu'il était désolé, qu'il allait fixer une date bientôt pour leur mariage et qu'enfin il allait lui présenter sa famille à Glenwood Springs. Ça y est, elle l'avait enfin fait réagir, elle allait obtenir ce qu'elle attendait depuis longtemps et enfin rencontrer sa belle famille loin du New Jersey. Elle avait juste hâte de prendre ses congés pour partir d'ici et découvrir un nouveau lieu, une nouvelle famille et peut-être commencer enfin à reprendre goût à la vie.

Pour moi, tout est ok, j'ai vraiment hâte de développer la suite avec Emeli et de voir comment va évoluer leur relation, dans le positif ou le négatif, on verra ça en RP !!! En tout cas, merci encore d'avoir pris le scénario, à nous les RPs sexouels (on a du temps à rattraper ) !



Maintenant que tu es un pur habitant de Glenwood Springs, tu as plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer. Après ta validation, certains points te seront automatiquement attribués. Par la suite, tu pourras en demander d'autres dans ce sujet. Si tu veux te créer un scénario ou rechercher des liens précis, le mieux serait de te rendre dans ce sujet. N'oublie pas d'aller recenser ton métier et de te faire un logement, ainsi qu'une fiche de liens ! Et surtout, n'oublie pas de t'amuser parmi nous, petit chou, en espérant que tu te plaises chez les fous