The Music of my story

TRACK 1 : BORN TO BE ALIVE

Il pleuvait à torrent le jour de ma naissance, c'est tout ce que je peux vous dire. A part que pour mes parents, Charly et Lucy Granger , je n'étais pas le petit garçon le plus désiré au monde. Je suis né parce que c'était un accident, parce que c'était pas prévu. Mais bon, moi j'y peut rien, c'est de leur fautes.
Mes parents ont toujours été des gens compliqués car pour eux avoir un enfant signifiait : « au secours , j'arrête ma carrière professionnelle, au secours je sais pas quoi faire , comment m'occuper de lui ». Bref, je vous raconte pas comment ma venue à chambouler leur tranquille petite vie. Ils ont du apprendre à être des parents assez jeunes et n'était pas très doués. Surtout, que ce fut essentiellement ma mère qui s'occupait de moi jusqu'à mes quatre ans, elle adaptait souvent ses répétitions au théâtre où elle jouait pour être là le plus souvent possible alors que mon père lui pouvait passer des journées entières au garage à travailler . Ce que je me souvint, c'est que  quand mon père rentrait, j'étais déjà au lit et que s'il venait me faire un bisou  pour me dire bonne nuit, il avait une haleine bizarre. Alors  des années plus tard, j'ai compris que s'il rentrait tard, ce n'était pas forcément à cause de son travail.

TRACK 2 : HEY BROTHER

-Maman est ce que je peux le regarder dormir ? Demandai-je du haut de mes deux ans

Les grands yeux ouverts, je regardai le nouveau membre de la famille, Diego dans son petit berceau. .
La petite famille comptait un nouveau membre. Et rien n'était plus beau que le bonheur d'être ensemble. Sous la pluie, nous promenions dans la ville , dans les jardins. Diego et moi, sautions dans les flaques d'eaux. Mes parents se prenaient par la main et je réalisai qu'aucune famille n'était plus heureuse que la notre.

Les années passèrent et je grandissais aux cotés de mes parents et de mon frère. J'allais à l'école maternelle  et je n'étais pas le plus brillant mais au contraire le plus turbulent. J'y peux rien moi si je n'aimais pas l'école. Si je ne voulais pas faire mon coloriage, je le faisais comprendre à la maîtresse ou si un petit camarade m'embêtait, je ne me laissais jamais faire. Sauf qu'en dernière année de maternelle, j'ai poussé une fille dans la cour en lui disant de me laisser tranquille, et elle est tombé. J'ai fini au coin comme tout mauvais élève, au coin. Malheureusement, j'ai du me calmer et arrêter de faire le fou en maternelle. Le jour où ma maîtresse à fait venir mon père pour lui expliquer mon comportement. Et je me souviens qu'il l'a très mal pris. Il m'a beaucoup engueulé ce jour-là. Et comme tout petit garçon pas très sage, j'ai fini dans ma chambre privé de dessert.  

TRACK 2 : PROBLEM
Posté dans le couloir avec mon frère, de nos 7 ans et 5 ans,   nous écoutions les discussions des adultes sans vraiment les comprendre. Mais en comprenant juste qu'entre mes parents, tout était tendu.
-Charly je suis enceinte ! Déclara ma mère sur un ton hésitant
Nous écoutions toujours la conversation entre les deux adultes, sans vraiment comprendre de l'impact réel de la situation. Tout ce que je comprenais c'était les cris de détresse de ma maman.
Il n'y eut pas de réponse de mon père face à  l'annonce de ma mère. Seulement plusieurs assiettes que mon père venait de casser.
-Tu es quoi ?! Cria t-il furieux, on a pas déjà assez de gamins ?! Pas déjà assez de souci financiers ? ! Toi qui ne travaille plus! Et puis je pari que le gamin n'est pas de moi !
-Ne me parle pas comme ça ! Rétorqua Lucy
Avant même qu'elle puisse répondre quoi que ce soit, je vis mon père la plaquer contre le mur, lui serrant la gorge.
-Charly arrête ! Tu m'étrangles ! Lâche moi !
J'avais peur. Peur d'affronter mon père, si je rentrai dans la pièce pour aider ma maman. Tout de même, je pris mon courage à deux mains et décidai de me lancer.
-Diego, tu reste là et tu bouges pas d'accord ?!
Il me fit "oui" de la tête.
Et c'est à ce moment là que je couru vers la cuisine pour empêcher mon père d'encore la toucher.
-Charly arrête, tu vas me tuer !
Et c'est à ce moment là que je couru vers la cuisine pour empêcher mon père d'encore la toucher.
-  Dégage morveux !  me cria t-il
Je l'ignorai et me réfugiai dans les bras de ma mère.
-Tu deviens un danger, Charly , parvint à dire Lucy, je ne comprend pas comment tu ai pu devenir ce monstre !

Papa cria encore , nous courions nous réfugier dans la chambre. C'était la première fois que les entendait se disputer comme ça. Et j'en étais bouleversé .

L'année suivante, ma mère accouchait d'une petite fille Zoé. Elle cacha toutes les analyses prouvant que Charly n'était pas le père de Zoé, le laissant croire que la vie chez  la famille était toujours rose bonbon .Pourtant tout était logique : ma mère trompait mon père et cela  depuis bien longtemps maintenant.


-  Maman va revenir, elle va au théâtre pour répéter, sois sage  Enzo et surveille bien ton frère et ta sœur m'avait t-elle dit en me donnant un bisou sur le front avant de prendre la voiture.

Avant de prendre la voiture.
Pour ne jamais revenir.

TRACK 3 :HIGHWAY TO HELL


-Maman elle revient pas ? Demanda Diego à mon père
-Et on mange quoi ce soir, coupai-je
-  Vous mangerai ce qu'il ya dans le frigo, j'fais pas la cuisine ce soir  et occupez vous aussi du gosse , je l'entends encore braille, répondit mon père bouteille de whisky et paquet de chips au barbecue à la main .
-Elle est où maman ?!  Répétai-je sur un ton ferme
-Elle est  là où elle est !
-Mais c'est où là où elle est ?! Demanda une nouvelle fois Diego
Je compris alors que maman n'allait pas revenir ni demain ni le jour d'après et encore moins le jour d'encore après.
Ma mère était alors partie vivre sa vie autre part nous laissant avec un père qui ne digérait pas le départ de sa femme.


Je me souvient que ce soir là, nous avions eu très faim car à part la bière de papa, il n'y avait pas grand chose dans le frigo . Zoé, pleurait et moi j'essayai de la réconforter , de la mettre au lit mais rien à faire  ces pleurs ne cessaient pas .

-Papa ! Baisse le son de la télé ! Zoé arrive pas à dormir ! ,  lui criai-je depuis le couloir

Je n'entendis pas tout de suite une réponse mais les pas de mon père se rapprochaient très vite et  quelques secondes plus tard, il se retrouva devant moi.
- Écoute moi bien petit morveux, ta mère est partie à tout jamais  alors je fais ce que je veux . Débrouillez vous tout seuls !  me cria t-il dans sa fureur

Effrayé par la fureur inhabituelle de mon père , une larme coula sur ma joue.
Mon père se redressa soudainement et me dévisagea.
-  On dirait que tu pleures Enzo ?  me demanda t-il sur un léger ton satirique
- Non je pleure pas  , lui répondis-je alors que de grosses larmes coulaient toujours sur mon visage
-  Alors je vais t'apprendre ce que c'est de pleurer, ajouta t-il avant de me flanquer une gifle puis deux puis trois, jusqu'à que je tombe sur le carrelage de la cuisine.

Il disparut alors avec son  paquet de chips et sa bouteille  et Diego arriva et me découvrit sur le sol en larmes  Les pleurs de Zoé quant à eux résonnaient encore dans la maison .  
Je  me recroquevillai dans ma chambre essayant de me battre contre les larmes.
Mon père sombrait dans l'alcool.
Et je sombrait aussi.
Dans la tristesse et la peur.


TRACK 4 : ANOTHER BRICK IN THE WALL
Alors que mon père me faisait les misère à la maison , dans ma classe de CM2 ,  j'en profitai pour faire mon malin, je répondais aux profs et ne travaillai pas vraiment, ce qui obligea mon père à me changer plusieurs fois d'écoles primaires et je voyais que ça le faisait énormément chier et ça m'amusait. Il n'en avait pas tellement à faire de ma vie, de ce que j'aimai faire, de qui était mes amis, rien de tout cela ne l’intéressait. Pour lui, il n'y avait que les notes, les remarques dans le bulletins. Tout ce qu'il voulait c'était que son fils soit le premier de la classe mais malheureusement, ce ne fut jamais le cas.

- C'est quoi ça  Enzo ?! lorsque mon père  me tendit un papier suivit d'un regard noir.
-  Quoi?! Ça ?! Bah c'est un papier ! lui répondis-je
- Sale morveux ! C'est ton bulletin , tu es nul dans toutes les matières ! Tu n'a pas la moyenne !  
-C'est pas de ma faute ! J'aime pas l'école ! 
- Ah tu va voir ce que c'est d'aimer l'école ! cria t-il en me flanquant une claque,puis deux puis trois.
Je criai mais il continuait .
-  Arrête papa ! Tu me fais mal »lui répondis-je en pleur
-Je vois que tu pleures Enzo  ?! Alors tu va voir ce que c'est de pleurer ! répondis t-il en me flanquant sur le sol en continuant de me donner des coups de pieds.
Ne verse aucune larmes ! Pensai-je , tu ne dois pas verser de larmes !


Et ce fut à ce moment précis , que je décidai que j'allais tenir tête à mon père pour le restant des années que je passerai avec lui. Et j'allais essayer  mettre une fin à tout cela. Au plus vite.


TRACK 4 :SING

-Tu t'appelles comment ?  Me demanda timidement un gars de ma classe de Seconde qui ne m'avait jamais parlé auparavant
-Enzo , tu me veux quoi ? Lui répondis-je
-Bah, euh, tu sais , le projet en musique, il me faut un binome je suis tout seul , alors je me suis dit que voilà tu pourrais faire ce projet avec moi …
-Ah parce que toi tu fais tes dev' de musique ?! Écoute compte pas sur moi, je fous jamais rien dans cette matière et c'est pas aujourd’hui que je vais m'y intéressé. J'ai deux de moyenne avec ce prof alors c'est pas le fait de faire le projet demandé qui me remontera la moyenne !
-Non, mais si j'ai déjà plein d'idée en tête, on aura 20 j'en suis sur , se défendit Dylan, alors si t'a une bonne note peut-être que ton père te laissera tranquille pour une fois...
-Je te demande pardon ?! Mon père ?!
Je n'en revenait pas. Comment est-ce que ce gars qui ne m'avait jamais parlé pouvait être au courant que mon père était à fond sur mes notes et que je finissais généralement sur le sol à moitié conscient à cause de ses violences si je n'avais pas la moyenne.
-Enzo , j'habite la maison voisine, alors je suis au courant de tout, je l'entend gueuler et puis je te vois à ta fenêtre quand tu  pleures parfois...
-Je te jure, tu dis ça à quelqu'un , je sais pas ce que je te fais !
-Bon bref , on le fait ce projet de musique ?!

Hésitant, je ne savais pas si je devais accepter ou non. Mais finalement je lui répondis par un « oui » accompagné d'un sourire. Et je ne savais pas encore  que  ce petit projet de musique allait changer totalement ma vie.

-Allez tu chantes le premier couplet, je fais le deuxième et  le refrain on le fait ensemble et je fais la deuxième voix compris ?!
-Non mais Dylan , ça va vraiment pas le faire , tu déconnes là , je chante comme une casserole moi !
-Je m'en fou , je lance l’enregistrement !

Il me lança un sourire.
Le jour d'après, tout le monde nous applaudissait parce que notre enregistrement était bien réussi. Et le jour d'après, Dylan et moi, nous amusions à enregistrer, à chanter ensemble. Nous étions les meilleurs amis du monde.  
Et j'avais découvert ma nouvelle passion : La musique.


TRACK 5 : OCEAN TEARS  


-Donc Enzo, je te présente Cappie et Esteban , déclara fièrement Dylan et j'ai eu l'idée du siècle , on va former un groupe !

J'avais 15 ans et au début je croyais vraiment que Dylan était encore entrain de déconner alors difficilement pour moi de le prendre au sérieux. Pourtant, le jour d'après nous entamions les répétitions. Et nous avions tous remarquer la même chose, on était un super groupe, on s'entendait à merveille et du jour au lendemain on était les meilleurs amis du monde. Impossible de se quitter, d'arrêter de faire de la musique ensemble. Les Ocean Tears étaient nés et ça allait durer.


Je me souviens de notre premier concert qui eut lieu dans notre ville à nous à Glenwood Spring.

-Je sais pas pourquoi mais  je stresse ! Lançai-je aux autres
-Allez zouzou pas la peine de stresser, me rassura Cappie ça va bien se passer

Je lui adressa un sourire. Ca y est . Nous étions prêts. Prêts à monter sur scène pour affronter notre premier public.
-Euh mais  attendez, il est où Dylan ? Le concert commence dans une minute et il est pas là , déclarai-je aux deux autres
-Je pari qu'il est encore plus stresser que toi zouzou ! Déclara Esteban en rigolant.

Je parti alors le chercher.
-Dylan ! Dylan t'es où bordel ! Le concert commence dans une minute !
Pas de réponse.
Je parti en direction des toilettes. J'étais sur que mon meilleur était capable de s'y enfermé trop stressé par la situation.
-Ouvre cette porte bordel !
Une seconde plus tard, il l'ouvrit et couru vers moi et s'accrocha à moi.
-Enzo ! Je stresse à mort ! Et si on se rate ! Et si on n'a aucune chance de ce faire connaître ! Si les vieux de ce bled n'aiment pas notre musique ! On fait comment ?! On fait comment Enzo ?
-Aller, aller, tu vas arrêter de stresser pour rien oui ! On a pas fait tout ça pour rien ! On a pas répéter des heures pour rien ! On va y arriver ! Comme on l'a toujours fait et on va déchirer ok ?!
-Bon les mecs vous vous grouillez un peu ?! Lança Cappie de la pièce voisine, on va pas commencer notre premier concert avec 15 min !  
-On arrive !

Parfois j'entends encore les cris et les applaudissements du public de ce jour-là, tellement mon premier concert avec les Ocean Tears m'avait marqué à jamais.
Ce fut le début d'un succès.

TRACK 6 :TAKEN AWAY

-C'est quoi encore ça ?! Me demanda mon père en me tendant le journal avec en couverture le premier concert des Ocean Tears, on fait le jolicoeur en faisant chanteur sur une scène ?!
-Et alors ça te pose un problème ?!
-Oui mon problème c'est toi, c'est le fait que tu soit un sale gamin ! Qui n'arrive à rien dans la vie alors tu vas quitter ce groupe et continuer tes études !
-T'a pas à me dire ce que je dois faire ! Arrête de me menacer comme ça ! Le truc c'est que j'ai plus peur de toi j'ai plus sept ans bordel !
Sur ses mots, il me flanqua son pied dans mon ventre et continua avec ses coups de pieds. Me secoua dans tout les sens. Pourtant, je lui tenait toujours tête.
Je ne pleurai pas, je ne criai pas.
Pourtant, je lui tenait toujours tête :  
je ne pleurai pas, je ne criai pas.
Quelque minutes plus tard, il partit devant sa télé et ses bouteilles au salon, me laissant seul. Et c'est Diego qui arriva :
-Ça va Enzo ?
-On s'en remet au fil des années et toi ça va ? Je suis sur que t'a le droit à la même sauce que moi ?
Il baissa la tête et reprit :
-Bah oui on a tous le droit au même enfer, toi, moi et puis Zoé
-Elle a 11 ans, faut pas qu'elle subisse ça toute sa vie comme nous , faut qu'on fasse quelque chose Diego ! Ça ne  peut plus durer comme ça !
-Mais tu veux qu'on fasse quoi ?! Chaque fois, il me rappelle que j'en dois en parler à personne sinon j'aurais le droit à pire le jour d'après, alors on a pas le choix, on doit garder le silence !
-C'est la dernière fois ok ?! La dernière fois qu'il nous traite de la sorte,  ce soir j'appelle tante July, elle va venir nous chercher et on va expliquer tout ça à la police ! C'est fini Diego, c'est vraiment finit, on aura plus à subir tout ça !
J'ai ensuite expliqué tout ça à Zoé et j'ai demandé à Diego et Zoé de préparer leurs affaires.
J'ai appelé la tante July à qui nous n'avions plus donné de nouvelles depuis quelques années et je lui ai  expliqué la situation. Elle a accepté de nous accueillir chez elle. Quand à nous , nous avons témoigner sur ce qui s'était passé avec notre père durant notre enfance et  mon père s'est fait retiré notre garde et a été envoyé en cure de désintox.
Maintenant que je savais que Diego et Zoé se trouvait quelque part en sécurité loin de mon père, je pouvait partir tranquille, continuer ma vie avec les Ocean Tears, partir en tournée. ..
- Je vous appelle tout les jours, déclarai-je à Diego et à Zoé , je vous le promet ! Faut pas croire que je vous abandonne d'accord ?! Parce que même si je suis loin de la petite ville de Glenwood Spring, je penserai à vous ! Je vous aime !



TRACK 5 : LOVE STORY

-Bon Enzo, Cappie , vous sortirez ensembles officiellement à partir de la semaine prochaine, déclara Stevens
-Hein ?! Lançai-je
-Les fans adorent les couples, il n'y a qu'une fille  dans ce groupe et c'est Cappie alors il est logique qu'elle sortent avec quelqu'un du groupe.
-Et pourquoi moi en fait ?
-Je sais pas on va dire, je te voyais bien dans ce rôle !
La minute d'après je lançai un petit  regard à Cappie du genre, «  t'a vu c'est moi qu'il a prit !  » . J'étais mort de rire. J'allais devoir faire semblant d'être le petit copain officiel de Cappie. Whaouh quelle situation !

Voilà pourquoi ça fait deux ans , que tout les deux , devant les fans ,on se donne la main en public, on s'embrasse parfois et puis voilà. Rien de plus méchant et le pire c'est que les fans n'y voit que du feu. Par contre, jouer les amoureux suscite parfois des avis très contrastés du genre, «  Oui Cappie va mieux avec Esteban » ou « Non mais avec Enzo ça le fait carrément pas ».
Mais le pire, ce n'était pas ça. Une chose m'intriguait encore plus.
Enzan.
C'était le nom que je n'arrêtai pas de taper quand j'avais un ordinateur sous la main. Les fans avait inventés un groupe du nom de Enzan et de la coulait plusieurs fanfictions que je lisais avec attention.  
Or moi, je ne savais pas vraiment où j'en étais avec lui.
«  du mal » sa phrase me trottait dans la tête à chaque fois que je repensai à ce moment celui où je lui demandai sa réaction , s'il avait su que je sortais avec Cappie.
On avait tous vu sa tête. Il n'était pas resté indifférent à cette annonce. Et il en était de même avec moi. Je ne savais absolument pas où j'en étais. Pourtant quand Esteban m'avait demandé ce qu'il se passait entre nous, je lui avait bien répondu qu'il se pouvait que j'ai des sentiments pour lui. Ou pas.
J'avais bien insisté sur le ou pas. Car même si je n'avais pas envie qu'il soit au courant ni qu'il raconte quoi que ce soit à Cappie. Je savais pas moi même quels étaient mes sentiments pour Dylan. Même si dans ma tête tout était clair. Je refusai juste de l'admettre.

TRACK 6 : I'M COMING HOME

Ça y est. Nous sommes revenus.  Après les longues heures de bus à faire les fous,  à gueuler nos chansons en ouvrant les fenêtres , à se demander qui est la mystérieuse personne qui ronfle, à se demander comme on ferait si Cappie ne cuisinait plus ses bons petit plats., à devoir s'arrêter pour une séance d’autographes parce qu'on tombait sur une horde de fan alors qu'on buvait un café sur un aire d'autoroute .
Bref, on est rentrés de notre tournée.Pour retourner à Glenwood Spring car le père de Cappie était mourant. Esteban, Dylan et moi , essayions d'être là pour elle, de faire tout en notre possible pour la réconforter face à la situation. Car après tout, elle venait de perdre sa sœur jumelle, il ya deux ans et maintenant c'était au tour de son père. Bien sur, moi je n'étais pas le plus doué pour l'aider vu que j'ai eu la maladresse de lui sortir :
De toute façon ton père tu l'a jamais aimé.
Bref. C'était du Enzo tout craché. Avec mon genre de phrase qui n'améliore pas la situation du tout.
J'avais beau être son faux petit ami , je ne trouvai vraiment pas les mots qu'il fallait dire dans une situation celle-ci.
Pourtant, l'instant d'après , on s'est regardés tout les trois et sans même rien se dire, on a dit en même temps :
-On sera toujours là pour toi Cappie !