Passons en revue la vie du jeune homme. Nous allons déjà mettre les points sur les i et les barre sur les t. Alexander Jay Reynolds est né une froide journée d’octobre. Pour être plus précis le treize octobre mille neuf cent quatre-vingt-cinq. Sa mère une magnifique femme Néo-Zélandaise la femme qu’il qualifiera toujours comme la seule et unique femme de sa vie. Elle s’appelait Élizabeth elle avait charmé son père assez rapidement, cette femme l’avait ensorcelé. Son père quant à lui se nomme Vincent, un être froid tellement froid qu’Alexander n’avait jamais compris qu’est que sa mère avait trouvé à son père. Ils s’étaient mariés quelques mois après leur rencontre. Ça avait fait toute une histoire dans la famille, autant lorsqu'un an plus tard Élizabeth mis au monde un joli petit garçon. Ce fut une enfance assez belle qu’il vécut jusqu’à l’âge de quinze ans.

Il lui en avait tellement voulu à sa mère d’être tombé malade. Elle l’avait caché si bien durant des mois prétextant le stresse de la vie qui pesait un peu trop sur ses épaules alors qu’elle maigrissait tellement vite. Elle n’avait pas le droit d’être malade, elle n’avait pas le droit d’avoir ce cancer qui la ravageait de l’intérieur. Pourquoi elle ? Pourquoi la vie l'avait choisi elle, un être tellement doux et aimant ? Pourquoi pas tout simplement la vie n’avait pas choisi lui, son père qui préférait passer le travail avant tout. Ce fût assez rapide la progression de la maladie, à peine l’avions-nous découvert qu’elle était déjà dans un lit d’hôpital, branchée de partout pour alléger ses souffrances dues à la douleur. Lorsqu’elle quitta ce monde, son père n’avait même pas pleuré celle qui considérait comme celle qui lui avait fait vivre le coup de foudre.

Deux années passèrent, deux longues beaucoup trop longues années. Son père n’avait pas changé. Le travail avait toujours eu une si grande importance pour lui. Il passait son temps à enquêter ou résoudre des dossiers à son bureau. La relation entre son père et lui ne changea pas vraiment même qu’elle était plutôt platonique comme relation. À ses dix-huit ans il décida de faire son service militaire toujours blessé par la mort de sa mère.

C’est lorsqu’il atteint vingt et un ans où il quitta l’armée. Ce fût une libération. Non pas qu’il détestait l’armée mais c’était comme si un poids immense avait quitté ses épaules. La mort de sa mère il avait fini par l’accepter. L’avantage d’être dans l’armée c’est aussi de suivre des formations, il avait suivi les traces de son père bien malgré lui. Il avait fini par se trouver un emploi dans un poste de police en Nouvelle-Zélande. Il avait commencé bien entendu comme un stagiaire, ou il avait rencontré cette jolie femme. Son premier amour, le vrai, pas celui qu’on vit en préadolescence. Celui qui nous fait vivre comme si le jugement et la logique n’avaient plus sa place dans notre tête. Celui qui nous rend aveugle. Il l’avait courtisé des mois durant, la pauvre elle n’arrêtait pas de refuser ses avances. Il n’allait pas s’arrêter à des simples « non » ou « j’ai déjà des plans ». Elle finit par succomber à ses charmes. Ils sont restés ensemble cinq ans. Cinq belles années à vivre presque d’eau fraîche et d’amour comme son père adorait s’objecter. Mais la vraie vérité celle qui fait mal, c’est qu’elle n’était pas aussi merveilleuse cette relation. Elle l’avait trompé, il l’avait surpris fin de l’histoire. Il n’avait même pas essayé de l’écoute s’excuser. Elle l’avait trahie. Il avait fait ses bagages et après la moitié d’une vie à vivre en Nouvelle-Zélande il était parti aux États-Unis. Il avait envie de départ nouveau. De changer d’air, de paysage vivre sans lendemain.

Aux États-Unis il fit la rencontre de famille du côté de son père qui avait immigré sur cette terre d’accueil. Il passa quelques années à New York où le taux de criminalité était en constant apogée puis avait été transféré au Nevada mais l’air sec du désert l’avait un peu déplu. Il avait plus envie de montagne, d’air frais et de criminel un peu moins présent. C’est au Colorado qu’il décida de mettre pied à terre. Glenwood Springs quel joli nom.

Finalement à vingt neuf ans, sans attachement dans sa vie, bourreau de travail comme son père l’était. Il préfère son travail plutôt que de former une famille. Il a vraiment suivi les traces de son père…

Et bien, voilà un assoiffé de travail prêt à protéger nos chers habitants. J'espère quand même qu'il saura à un moment donné baisser les armes et se laisser charmer à nouveau par la douceur d'une femme.



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