Fire within +  Elle regardait à droite puis à gauche, une nouvelle fois et puis encore jusqu'à ce que finalement son regard se pose en direction du sol, sur cet objet qui l'effrayait plus que de coutume. Qui aurait cru qu'elle, Haylie Barlow, se retrouverait enceinte à dix sept ans? Probablement pas le reste de sa famille. Comment leur avouerait-elle d'ailleurs? Elle avait toujours été une fille modèle, la petite Haylie, toujours discrète, relativement réservée mais suffisamment travailleuse pour briller lorsque la situation le requérait. Que diraient ses parents et sa soeur? Tout l'effrayait désormais parce que c'était la suite de sa vie qui se jouait en cet instant. C'était un futur entier qui se profilait pour elle et pour ce petit être qui grandissait déjà en elle. Finalement, Haylie ressortit des toilettes de la petite maison des Barlow et retourna dans sa chambre, refermant la porte derrière elle. Elle n'était plus une gamine, c'était fini l'innocence. C'était fini tous ces moments où sa mère s'amusait à la coiffer avant qu'elles n'aillent au marché toutes les deux pour préparer la cuisine du soir même. C'était également terminé toutes ces parties de belote avec son père au fond du jardin alors que le soleil les surplombait, apportant un véritable sourire sur les pommettes de la jolie brune. C'était peut être même fini les moments où elle riait aux éclats dans les petits magasins de la ville en compagnie de sa petite soeur à essayer tous les vêtements les plus hideux qu'elles pouvaient trouver. Haylie avait eu une enfance heureuse, elle avait vécu de la plus belle des façons pendant dix sept ans, aimée, chérie et admirée. Elle n'oubliait pas, non, elle n'oublierait jamais. La brune s'arrêta devant le miroir, elle avait les joues rosies par la chaleur environnante, l'été arrivait à vue d'oeil, des tas de perspectives s'ouvraient à elle et pourtant, Haylie restait là à se regarder alors que sa main se posait sur son ventre qui s'arrondirait à vue d'oeil dans les semaines à venir. Ses pensées dérivèrent vers Holden bien entendu: que penserait-il de cette situation, que dirait-il si elle lui avouait? Elle ne put pas sourire à cette idée, Haylie, elle savait qu'un avenir l'attendait, elle savait qu'il avait de grandes ambitions et elle ne pourrait pas être la femme qui lui retirerait cet avenir brillant qu'il aurait. Elle l'aimait tellement, il faisait partie d'elle au sens propre comme au figuré désormais d'ailleurs et pourtant, elle n'aurait pas parié sur eux de prime abord. Au lycée, Haylie avait fait partie de la catégorie des gens peu populaires, on ne l'entendait jamais et elle n'avait pas des milliards d'amis non plus, contrairement à Holden qui, lui, brillait toujours de mille éclats devant un public. Et pourtant, son regard bleuté s'était arrêté sur elle et Haylie l'avait aimé instantanément. Il était différent, c'était un homme bon et leur amour avait emporté tout le reste sur son passage. Ils étaient restés discrets malgré tout et Haylie en était particulièrement fière, ensemble, ils n'avaient jamais été un amour de lycée, ils avaient toujours été deux adultes, deux personnes matures qui tentaient de construire quelque chose... Jusqu'à maintenant. Cet enfant changeait tout car, malgré tout l'amour du monde, les responsabilités étaient difficiles. Holden allait partir, Haylie le savait déjà, il était intelligent, il avait des ressources et elle resterait ici, dans cette ville, à l'attendre. Le pourrait-elle? Pourtant, un léger sourire s'appuya sur ses lèvres, cet enfant, elle le voulait, aussi étrange que cela pouvait paraître. Haylie était prête à tout abandonner, tout sacrifier pour le fruit de son amour avec Holden. Elle avait toujours été sérieuse, elle avait toujours su ce que c'était d'être mère à force de côtoyer sa douce mère et s'occuper de sa tornade de soeur. Elle savait qu'elle en était capable. Elle aimerait ce bébé, plus que sa propre vie, elle le protégerait contre vents et marées... Avec ou sans Holden, même si cette perspective lui faisait mal à en crever.

Elle ne lui avait rien dit. Haylie l'avait juste quitté alors qu'il s'apprêtait à réussir le rêve de sa vie. Harvard. Elle avait le coeur brisé et sur tout le chemin du retour, Hay' avait pleuré toutes les larmes de son coeur, sa vision floue entravant ses pas. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire désormais alors elle termina sa course dans son lit, se roulant en boule. Oublier, il n'y avait que cela à faire, non? Pourtant, ce n'était pas dans ses plans. Si elle avait abandonné Holden à son propre sort, c'était pour lui, pour qu'il vive la vie qu'il mérite. Elle l'aimait à ce point là. Elle l'aimait jusqu'à en sacrifier ses propres rêves d'une vie avec lui. Cela n'empêchait pas Haylie d'avoir mal pour sûr mais elle était confortée dans l'idée qu'elle serait suffisamment fort pour deux. Elle s'assit sur le bord du lit finalement quand on toqua à la porte. Sa petite soeur et sa mère apparurent sur le pas de la porte, le visage inquiet. Personne n'était dupe, tout le monde avait dû entendre ses sanglots dans la maison et si les Barlow étaient tous relativement discrets pour laisser les membres de leur famille vivre leur deuil en paix, ce soir là était différent. Les deux femmes s'assirent de part et d'autre d'Haylie et l'entourèrent de leurs bras. La brune les regarda tour à tour, séchant le reste de ses larmes. Elle n'avait pas besoin de parler, du moins en captant le regard de sa petite soeur, Haylie avait la sensation qu'elle savait alors elle se tourna vers sa mère, les yeux brillants et celle-ci se contenta de poser sa main sur son ventre. Haylie la regarda faire, émue et elle s'effondra dans ses bras finalement. Elle n'avait pas eu besoin de leur dire, elle n'avait jamais eu besoin d'être forte pour eux, sa famille. "J'dois partir. J'peux pas rester là, maman..." C'était bizarre ce besoin qu'elle avait d'être seule maintenant, ce besoin qu'elle avait de fuir, peut être par peur qu'Holden ne finisse par l'apprendre, peut être parce qu'elle n'était pas sûre d'être capable d'affronter le regard des gens qui finiraient probablement par relier les points ensemble et les rumeurs, elle ne pouvait pas les voir en peinture. "Tu sais où aller, chérie, t'en fais pas... On sera toujours là, dans ton coeur, en attendant." Effectivement, elle savait que la seule personne qui n'était pas en ville, c'était sa tante, qui se retrouvait perdue à Austin depuis plusieurs décennies. Haylie ne se fit pas prier et trois jours plus tard, elle prenait la route, déboussolée mais persuadée qu'elle avait fait le meilleur choix possible, pour elle et la petite fille qui poussait en elle.

The will to be stronger + Casey était née un soir de mars et Haylie était comblée. Il n'était pas rare qu'elle reste là à côté de son berceau, à la regarder dormir en cherchant les traits qu'elle retrouvait chez Holden. Il lui manquait atrocement, c'était un fait avéré mais Haylie était tout de même heureuse. Sa fille était sa plus belle réussite et dès qu'elle l'avait porté dans ses bras la première fois, la brune avait laissé des larmes de bonheur traîner derrière elle. Elle était faite pour cela, elle n'en doutait plus du tout. L'éducation de Casey occupa tout son temps la première année et heureusement que Haylie put compter sur sa tante pour joindre les deux bouts. Pourtant, rapidement, le problème de l'argent se posa à elle. Que faire? Elle n'avait aucune qualification réelle, tout juste son diplôme de fin de lycée. Pourtant, Haylie avait une détermination sans faille. Sa tante accepta de s'occuper de Casey pendant qu'elle devenait serveuse dans un café puis femme de ménage dans un petit hôtel. Elle trouva des petits jobs à droite et à gauche avant de finir secrétaire dans une multinationale du coin. Ce fut la bonne nouvelle le jour des trois ans de Casey. Haylie n'en revenait pas, le temps passait à une vitesse folle et clairement, le jour où elle déposa sa fille devant les grilles de l'école, la brune réalisait à quel point le temps était fugace, presque intangible. Elle déposa un baiser sur la joue de sa fille avant de lui murmurer. "Rends moi fière, chérie. T'es grande maintenant et oublie pas, maman t'aime..." Un sourire aux lèvres de la jeune femme alors que Casey sautait partout, surexcitée. "Et papa?" C'était une question légitime mais c'était bien la première fois qu'elle osait lui en parler. Haylie ne voulait pas vraiment s'étaler sur la question, la raison était qu'elle avait toujours Holden dans un coin de sa tête. Elle se demandait où il en était à Harvard, s'il était heureux, s'il avait trouvé la femme de sa vie... Le genre d'interrogations qui pouvaient vite rendre folle. "C'est juste toi et moi, Cas'. On a besoin de personne d'autre, toi et moi hein? On est fortes... Allez, vas y." Haylie avait mal de lui mentir presque effrontément ou du moins d'omettre une grande part de la vérité mais elle estimait que Casey était trop jeune. Plus tard, oui, plus tard.

"Quelqu'un a vu Barlow dans les parages? Dites moi que quelqu'un l'a vu aujourd'hui... On a des milliards d'heures de retard dans les dossiers, j'ai deux ou trois mots à lui dire." Et Haylie courait jusqu'à en perdre haleine jusqu'à son bureau, sept minutes de retard, un record. Casey l'avait mise en retard ce matin, elle grandissait et quand on avait six ans, on commençait à parler beaucoup et à ralentir ses parents. Haylie avait une relation plutôt fusionnelle avec sa fille, peut être parce que c'était juste elles deux depuis le départ et six ans plus tard, ce ne semblait pas prêt de changer. "Barlow, mon bureau!" Haylie sursauta et renversa son café sur son chemisier au passage, bien joué, vraiment. Elle sourit à l'homme qui l'appelait et le suivit jusqu'au dit bureau. Roman était un homme comme un autre, relativement séduisant, sûr de lui et oui, clairement charmant. Probablement pour cela que Haylie était tombée dans ses filets près de six mois plus tôt. Le premier depuis Holden, justement. Ce n'était pas pour autant qu'elle faisait des plans sur la comète ou envisageait une fin à la Cendrillon, clairement pas. A vrai dire, elle n'envisageait rien du tout parce qu'elle pensait à Casey avant toute chose, surtout qu'il était un collègue du service voisin. "J'te remercie, Rom', tu m'as ruiné mon chemisier en te prenant pour monsieur le patron... Je sais qu'on doit garder les apparences mais tout de même, tu pourrais être plus sympathique, on va croire que je subis du harcèlement après.." Et Haylie se mit à rire en regardant sa tête d'enterrement de l'autre côté de la pièce, avant de se calmer. "Quoi? Qu'est ce qui se passe? Les autres le savent, c'est ça? J'ai cassé ta cafetière l'autre nuit ou quoi?" Bon d'accord, elle avait un humour un peu décalé, pour ne pas dire nul mais avec Holden, cela fonctionnait toujours. Mais il n'y en avait qu'un dans le monde de ce spécimen, justement. Finalement, l'homme se rapprocha d'elle, les bras croisés. "Tu comptais me le dire quand... Que t'avais une fille?" Oups, problème. Haylie baissa le regard en jouant avec ses cheveux. Elle ne s'était pas attendue à celle là. "Quand je serais prête, je suppose... Je peux pas me permettre de présenter n'importe qui à Casey, tu comprends? C'est ma fille. Elle a besoin de stabilité et d'amour, son bien être est très important pour moi." Ce qui était vrai, d'ailleurs. Casey d'abord, sa vie personnelle après. Roman souffla, reprit son souffle et releva son regard vers elle. "T'as pas été honnête avec moi, Hay'. J'aurais pu te pardonner si c'était pas si grave mais on sait aussi bien l'un que l'autre que tu savais déjà que j'étais pas un père, non? Alors... Peut être qu'il est préférable qu'on arrête là. C'était bien le temps que ça a duré..." Haylie le regarda avec un certain mépris. C'était cela les hommes, alors? Des gens incapable de prendre leurs responsabilités? Elle savait qu'il ne devait rien à Casey, il n'était pas son père mais tout de même, quelle plaie. Elle était en colère, oui, et en même temps fière d'avoir bien agi et d'avoir gardé le tout secret. Sa vie ne regardait qu'elle, elle et sa fille. "Bah, tant mieux tu vois. Parce que ma fille et moi, on a besoin de personne. Je te souhaite bon vent, va." Et elle claqua la porte derrière elle. Tous des ingrats. Pour autant, Haylie vit en cela une opportunité de rebondir... Ou plutôt de concevoir un nouveau pan de son histoire, pour Casey, toujours pour elle. Depuis quelques semaines, elle mûrissait l'idée de retourner dans sa ville natale. Casey avait besoin de connaître ses grands parents et puis le temps avait passé, non? Plus personne ne dirait rien, c'tait tant mieux. Et deux mois plus tard, Haylie faisait une nouvelle fois ses valises après avoir remercié sa tante, ses anciens collègues de travail, sauf que cette fois, elle partirait à deux. Et c'était le plus beau de l'histoire.

No rest for the wicked + Haylie était de retour chez elle. Et même si elle ne l'avait pas réalisé lorsqu'elle était perdue au fin fond d'Austin, son Glenwood natal lui avait manqué. Sa famille l'avait accueilli à bras ouverts et Casey avait trouvé un équilibre plutôt rapidement. Par dessus le marché, Haylie avait eu la chance de pouvoir renouer avec des amis d'antan, notamment Arès qui s'était vite imposé à elle comme étant le parrain de sa petite. Elle était heureuse, définitivement comblée Haylie en voyant le sourire de Casey lorsqu'elle passait des moments avec son parrain. Ce qui était moins drôle, c'était lorsque son ami se retrouva derrière les barreaux pour un acte qu'il n'avait pas commis. Pour autant Haylie le visita de manière quotidienne alors qu'elle laissait le choix à Casey de lui écrire, pour ne pas perdre le lien qu'elle avait avec lui. Finalement, c'était vrai, il n'y avait rien de mieux qu'être chez soi après un long voyage. Et Haylie avait eu raison, personne ne la questionna sur le père de Casey, même si elle savait qu'Arès avait deviné. La vie continuait, chacun grandissait. Ses parents restaient inquiets tout de même que Haylie n'ait pas trouvé chaussure à son pied en une bonne décennie. Le soir de la tornade, ils ne manquèrent pas de lui parler des jeunes célibataires de la ville. Elle n'était pas intéressée, pas depuis que Roman avait brisé son image des hommes. Pour elle, personne n'avait attiré son regard comme Holden l'avait fait et elle se refusait à s'engager dans une relation qui ne serait pas aussi brillante que celle qu'elle avait vécu avec cet homme là. D'ailleurs, Haylie n'avait pas voulu savoir ce qu'il faisait désormais, elle préférait le mystère, c'était mieux ainsi et puis, Casey ne posait pas de questions de cette même façon. Autour d'un repas, il n'y avait rien de plus beau... Jusqu'à ce que les infos les préviennent de cette catastrophe qui approchait. Bien vite, les Barlow, père, filles et petite fille, accoururent dans le sous sol et ils restèrent là des heures à parler pour ne pas céder à la panique. Haylie prit Casey dans ses bras pendant tout ce temps là, lui laissant suggérer que tout irait. Elle fredonna des chansons à ses oreilles parce que s'il y avait bien une chose qui seyait à Haylie, c'était le chant même si c'était un talent qu'elle gardait cachée. C'était réservé à Casey, uniquement à elle. Le lendemain, les dégâts étaient immenses et quelques larmes furent versées lorsque leur appartement disparut sous le poids de la tempête, tout comme son lieu de travail en tant que hôtesse d'accueil d'un petit motel en bordure de ville. A la rue, Haylie était un peu paniqué, ce n'était pas ce dont elle avait rêvé en arrivant en ville. Elle voulait tout offrir à sa fille alors elle accepta d'habiter avec d'autres familles démunis dans des appartement de secours et en attendant, elle retourna à faire des ménages le soir en travaillant dans un restaurant le reste du temps. Casey était gardée par quelqu'un qu'elle avait trouvé en laissant une petite annonce dans un journal et tout semblait se passer à merveille. Elle pouvait toujours compter sur ses parents au cas où et sa jeune soeur qui elle, avait, trouvé un équilibre certain dans sa vie. Haylie n'en aurait pas attendue moins d'elle de toute manière. Chaque vendredi, elles allaient toutes deux faire une séance shopping en centre ville et elles en profitaient pour raviver leur lien qui avait souffert de plus de six ans d'absence. "Alors les amours?" C'était sa soeur tout craché, lui poser un tas de questions un peu embarrassantes alors qu'elle regardait le prix d'un jean. "Quoi mes amours? J'ai pas le temps pour ça tu sais. Faut déjà que je me concentre sur mes deux boulots, sur Casey qui entre au collège bientôt et après, ça je dois retrouver un appart', payer les factures... Tu verras quand t'auras des enfants, va." Elle se mit à rire devant l'air concentré de Haylie. "J't'assure, c'est vraiment beaucoup de travail!" Mais sa soeur la regardait avec ce sourire mutin toujours. "Mais j'en doute pas, Hay', cela dit, tu crois vraiment que Holden vit comme ça lui aussi, seul au monde?" Un prénom qui la coupa net dans sa marche en lui faisant se hérisser les poils. Haylie se tourna vers elle, l'air sérieux. "J'en sais rien et ça me regarde pas. L'important, c'est que Casey ait ce qu'elle mérite. Holden, c'est... Holden." Elle ne pouvait même pas se résoudre à dire du passé parce qu'elle le voyait dans les postures de Casey, dans ses rires et ses sourires. En attendant, Haylie changea de conversation en se disant que bientôt, sa vie allait changer, bientôt, elle aurait le travail idéal et l'appartement qu'il faudrait pour donner à Casey tout ce dont elle avait besoin. Enfin.

La roue tournait finalement. Haylie avait économisé suffisamment d'argent pour retrouver un appartement digne de ce nom. Cette fois, c'était le bon. Et ce jour là, une perspective d'emploi s'offrait à elle avec une concession automobile qui allait ouvrir en ville, une aubaine puisque Casey avait désormais douze ans. Il était temps que sa mère se pose enfin, trouve l'équilibre tant rêvé. Haylie pouvait au moins compter sur le reste de la famille et sur Arès qui était désormais libre. Bien sûr, elle n'avait toujours pas d'hommes dans sa vie mais cela ne l'empêchait pas d'être bien dans sa peau. Elle souriait toujours, Haylie, même lorsqu'elle était un peu triste ou lorsqu'elle se sentait seule. Elle ne se laissait jamais aller à la déprime, ce n'était pas ce qu'elle était et puis, elle n'était pas si seule que cela après tout, non? Avant d'aller à son entretien, elle avait Casey qui l'attendait devant la porte, lui laissant entendre qu'elle allait réussir. C'était le plus important pour Barlow, que sa fille soit fière d'elle autant qu'elle avait confiance en elle malgré son jeune âge. Haylie n'espérait rien d'autre, clairement et encore moins qu'elle retrouve une figure de son passé d'ici quelques minutes... Si Holden était son passé, Haylie conjuguait son prénom au présent de manière constante, c'était ainsi. Et pas autrement.

Quelle magnifique fiche ! J'ai exprimé mon avis après chaque paragraphe, des avis similaires qui biffurquaient tous vers un seul point : la perfection !!! J'aime tout de ta fiche, ton style, ce que tu as fait du personnage, la façon que tu as d'amener les choses, son regard sur son histoire avec Holden, ce qu'elle retrouve de lui en Casey, bref... Du bonheur à l'état pur ! J'ai hâte qu'on puisse démarrer tout ça !!!



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