Ma vie aurait vraiment dû être un conte de fée. Je suis née à Los Angeles et j’ai vécu toute ma vie dans l’un des quartiers les plus prestigieux de la ville : Bel Air. Mon père tient une entreprise internationale spécialisée dans l’aéronautique et ma mère était une styliste de renom. Je n’ai pas de frère, ni de sœur. Une vie parfaite. Mes parents se sont toujours pliés en quatre pour que je sois heureuse. Certains vous diront qu’on est typiquement le genre de famille qui jette l’argent par les fenêtres. Je crois surtout qu’on a toujours profiter de la vie. Après tout, personne ne s’enterre avec son argent alors quand on en a, il vaut mieux le dépenser. Du coup, je fais partie des enfants riches, pourries gâtée, qui ne se rendent pas vraiment de la chance qu’ils ont. C’est vrai, j’ai toujours côtoyé des gens de la même classe sociale que moi. Scolarisée dans un établissement privé depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours baigné dans un monde de luxe. Certes, il y avait des boursiers dans l’établissement que je fréquentais, mais je ne trainais pas avec eux. Ma mère était issue d’un milieu un peu plus modeste et elle ne voulait pas que je devienne comme elle.

Parlant d’école, je n’ai jamais fait partie des meilleurs de mes classes. J’ai toujours été le genre d’élève à avoir des capacités immenses mais à ne pas m’en servir. J’ai toujours préféré parler avec mes amis ou critiquer les gens que je n’aimais plutôt que d’apprendre des théorèmes de mathématiques, qui ne me serviront strictement à rien dans la vie. Lors des réunions parents/professeurs, mes parents entendaient toujours les mêmes choses. J’ai les moyens de faire partie des meilleurs mais je n’ai pas envie de travailler. Mon père s’en moque pas mal. Lui aussi était comme moi étant enfant et il a très bien réussit. Ma mère quant à elle prend les choses plus au sérieux et essai de me fait travailler tous les soirs. Elle veut me voir afficher sur le tableau d’honneur de l’école mais moi je n’ai pas envie. Et ça, elle ne le comprend pas vraiment. Elle pense qu’on se ressemble, qu’on a la même envie de réussir mais elle ne remarque qu’elle et moi, on est complètement différentes. C’est à partir de ce moment-là que la relation avec ma mère commence à se dégrader.

Les années collèges sont sans doute les meilleures années de ma vie. Enfin à deux ou trois choses près. Je suis toujours dans le même établissement, j’ai ma petite bande d’amis avec qui j’adore enchaîner les conneries. Au collège, je veux rapidement me donner un genre de princesses. Des vêtements hors de prix, des sacs qui coutent une petite fortune. Sans oublier les paires de chaussures qui vont avec. Les garçons me remarquent. Les filles me jalousent. Derrière cette apparence de poupée, se cache en fait une fille blessée. Mes parents passent leur temps à se disputer, à se crier des noms d’oiseaux à la figure et j’en ai marre. Tous les soirs c’est la même chose. Tous les soirs je redoute le moment où je vais devoir partager le diner avec eux. Tous les soirs, je mets la musique à fond pour ne pas entendre leur dispute. A force on s’y fait mais j’évite d’en parler. Ma famille est en train d’imploser et il faut que je sauve les apparences. Alors je joue les adolescentes rebelles, qui enfreint n’importe quelle règle et qui se moque de son avenir. La seule chose que je veux c’est des parents qui s’aiment mais ça, c’est beaucoup trop leur demander. Je veux paraître forte, je garde la tête haute quoi qu’il arrive. Personne ne se rend compte que je souffre.

J’ai quatorze ans lorsque le divorce de mes parents est prononcé. Sur la fin, je n’avais plus aucun dialogue avec ma mère et c’est naturellement que le juge me place avec mon père. Personne n’est au courant du divorce et au collège, je dois continuer de sauver les apparences. Si jamais on apprenait que mes parents sont divorcés ce serait la fin du monde. Je n’ai pas envie de faire partie de ces adolescents qui ne vivent qu’avec qu’un de leur parent. C’est la honte. Mon père finit par rencontrer Carla. Elle a une fille d’un an mon ainé, avec qui le courant n’est jamais passé. Je n’aime pas non plus ma belle-mère. Elles sont toutes les deux issues de Gleenwood Spring et lorsque mon père annonce qu’on va aller vivre là-bas, je n’encaisse pas du tout. Je fais ma crise, mais rien n’y fait. Mon père est bien décidé à rendre cette femme heureuse. En plus, elle prend un malin plaisir à ruiner le reste de ma vie. Parce que oui, partir de Los Angeles, pour aller vivre dans un bled paumé au milieu d’on-ne-sais-où, c’est littéralement la fin du monde pour moi.

J’ai quinze ans lorsqu’on débarque à Gleenwood Springs. Nouvelle ville, nouvelle vie. Nouvelle maison, nouveau lycée, nouveaux amis. Ouais mais à quel prix ? Entre Elisa, ma demi-sœur, et moi, le courant ne passe vraiment pas. Elle est beaucoup trop gentille à mon goût. Et puis, elle donne toujours un avis sur tout. D’après mon père, je devrais prendre exemple sur elle mais il est hors de question que je ressemble à une sainte ni-touche. Pour me démarquer encore plus, je joue le rôle de fille hautaine et manipulatrice à fond. C’est comme ça d’ailleurs que j’intègre l’équipe des pom-pom girl de mon lycée. Tout le monde me connaît. Je me forge une réputation, qui n’est pas si différente de ce que j’avais à Los Angeles. Seulement, il y a quelque temps, j’ai eu un accident de voiture. On rentrait d’une soirée qui avait été organisé pour un des gars de l’équipe de foot du lycée. Je n’étais pas vraiment sobre ce soir-là et je ne respectais la limitation de vitesse. Une chose en entrainant une autre, j’ai eu un accident. Résultat : un plâtre à la jambe pendant plusieurs semaines. Depuis que je n’ai plus mon plâtre, j’ai écopé de plusieurs séances de rééducation. Les médecins n’ont pas du aimé mes manières et ils me l’ont bien fait comprendre. C’est durant ces séances de rééducation que j’ai rencontré Davy. La seule chose que je peux dire c’est qu’on ne s’aime pas. On est beaucoup trop différent pour s’entendre mais d’un autre côté, on se comprend. Peut-être que c’est le début d’une belle amitié qui sait ? Ou peut-être même plus, mais j’en doute fort.

Ma LOLOOOOO, tu as tout compris au personnage, j'aime bien le fait qu'elle soit blessée mais qu'elle traduise le tout par beaucoup de fierté, trop même ! J'ai hâte de jouer ce lien avec toi, qu'on s'engueule et qu'on adore ça !! Merci d'avoir pris ma petite Maya !



Maintenant que tu es un pur habitant de Glenwood Springs, tu as plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer. Après ta validation, certains points te seront automatiquement attribués. Par la suite, tu pourras en demander d'autres dans ce sujet. Si tu veux te créer un scénario ou rechercher des liens précis, le mieux serait de te rendre dans ce sujet. N'oublie pas d'aller recenser ton métier et de te faire un logement, ainsi qu'une fiche de liens ! Et surtout, n'oublie pas de t'amuser parmi nous, petit chou, en espérant que tu te plaises chez les fous