du début ...

Glenwood Springs. C’est là que je suis né. J’y suis né il y a vingt-six ans déjà. Vingt-six années que je suis sur cette Terre. Mes parents étaient mariés depuis moins de deux ans lorsque je suis né. Ils me donnèrent le prénom Thomas. Un prénom tout à banal, tout ce qu’il y a de plus normal. D’après eux, j’étais un bébé fort sage, qui faisait ses nuits, qui ne pleurait pas tout le temps. Ils en avaient eu de la chance hein … À l’instar d’autres parents qui devaient se démener pour arrêter les pleurs de leurs gosses … Très vite, j’ai hérité d’une petite sœur, j’avais alors trois ans. Anabel que mes parents l’ont appelée. Joli prénom pour un joli bébé. Bien trop joli en fait. Anabel, c’était une boute en train, toujours à faire des bêtises. Mes parents avaient bien du mal à la canaliser. On pouvait dire qu’entre elle et moi, c’était le jour et la nuit. On ne se ressemblait pas vraiment point du vue caractère. Pourtant, elle restait ma sœur et je l’aimais. Parfois, j’ai couvert ses bêtises comme seul un grand frère pouvait le faire. Au fond, je me demandais même si elle n’en profitait pas un peu … Mes parents nous aimaient, ils essayaient toujours de passer le plus de temps possible avec nous. Ils trouvaient que la vie à quatre fonctionnait bien. Tellement bien qu’ils finirent par nous donner, à Anabel et moi, un petit frère. Anabel en avait été ravie bien qu’au départ, elle aurait préféré avoir une petite sœur avec qui elle aurait pu jouer à la poupée. Moi, j’étais plus que ravi. J’allais pouvoir jouer au foot avec lui !

en passant par le milieu...

L’enfance, ça passe vite. Tout comme l’adolescence. Je n’ai pas vu le temps passer. Je ne me suis pas vu grandir comme je n’ai pas vu ma sœur et mon frère grandir également. C’est passé trop vite. Pourtant, je me rappelle encore ces journées passées à jouer dans le jardin avec les enfants des voisins. Souvent, c’était partie de foot avec les autres garçons tandis que les filles restaient entre elles à jouer aux poupées, à parler du prince charmant. Mon frère, du haut de ses quatre ans, criait haut et fort que, plus tard, il serait joueur de foot professionnel. Ma sœur, elle, ne savait pas encore. Quant à moi, je voulais devenir policier. Le policier qui vient en aide aux gens, qui résout les problèmes, qui applique la loi, qui fait que la justice est toujours d’application. Un policer, ça doit avoir une certaine condition physique, de l’endurance. De là, il m’avait semblé tout à fait naturel de m’inscrire au club de foot du lycée. C’était histoire d’entretenir un peu mon corps tout en pratiquant un sport. Le jour où j’ai annoncé à mes parents que je souhaitais devenir policier, ma mère n’a pas sauté de joie, loin de là. Elle avait souvent entendu au journal télévisé des policiers qui se faisaient tirés dessus, qui finissaient à l’hôpital,.. Mais Glenwood Springs n’était pas une grande ville comme New-York, Chicago, etc… J’ai fini par devenir policier. C’était mon rêve, il ne pouvait en être autrement.

jusqu’à la fin...

Dans tout cela, il y a une fille. Theresa. Theresa Saint-James. Au départ, ce n’était qu’une voisine, une des filles du voisin, une des filles rencontrée en jouant dans le jardin. De tous les enfants du quartier, c’était avec elle que je m’entendais le mieux, celle avec qui j’avais le plus d’affinités. A croire qu’on était né pour s’entendre. On était amis et puis vint l’âge de l’adolescence. Et tout changea. Tout changea dans le sens où notre amitié changea, elle évolua en quelque chose de plus fort, de plus sérieux. L’amour. Voilà ce qui nous tomba dessus. C’était une évidence, on ne pouvait le nier. Notre entourage fut content pour nous, à croire qu’ils avaient vu bien avant nous ce qui allait se passer. On s’est marié jeune, à dix-huit ans. Un peu dû aux convictions religieuses de Theresa. Veux de chasteté jusqu’au mariage. Je n’avais rien contre. Et le mariage ne me faisait pas peur. Je l’aimais plus que tout, c’était elle ma première histoire d’amour. Peu de temps après le mariage, elle est tombée enceinte. Ce n’était pas prévu. On en a parlé et, au final, Theresa a avorté. C’était mieux comme cela. On était encore aux études, on était jeune. Nous n’étions pas encore prêts à être parents. Cependant, nous n’avons rien dit vu les convictions religieuses. Depuis, nous avons grandi. Et, à vingt-six ans, j’envisage de plus en plus l’idée de fonder une famille, de devenir père. Une chose qui n’est pas aussi simple que cela étant donné que ma femme est toujours aux études entre autres…

Si tout est bon pour Terry, alors tout va pour le mieux, tu vas pouvoir la travailler au corps (ouais je n'oublie jamais la perverse qui se cache derrière ce visage innocent) et essayer de l'engrosser ! Hop hop hop, la chambre, c'est par là !



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