Roxane n’avait jamais cru que ce genre de chose pouvait leur arriver. Pas à eux. Ils étaient une famille unie. Ils étaient une famille soudée par l’amour. Ils étaient une famille heureuse. Ça, c’était ce qu’elle croyait. La vérité, c’était que le couple que formaient ses parents avait ses problèmes. Comme tous les couples sans doute. La vérité, c’était qu’ils n’étaient pas meilleurs que les autres. Pas plus forts. Pas plus chanceux. La vérité, c’était que son père avait tout foutu en l’air. Il avait demandé le divorce. Roxane avait 17 ans. Et elle avait dû quitter sa ville natale. Elle n’avait pas vraiment eu le choix. C’était sa mère qui avait obtenu sa garde et sa mère avait plus que hâte de quitter cette ville de malheur qui avait vu son mariage s’effondrer. Alors, Roxane la suivi. Pas vraiment à contre cœur. Certes, elle était ravagée à l’idée de laisser Glenwood Springs derrière elle, terrifiée à l’idée de ce que New York lui promettait, mais rester aurait supposé qu’elle vive avec son père. Elle ne l’aurait pas supporté. Vivre avec celui qui avait ruiné leur famille, qui avait chassé sa mère, qui avait détruit leur bonheur … ça aurait été bien au-dessus de ses forces. Alors, bagages en main et larmes aux yeux, elle quitta sa ville, elle quitta ses amis, elle quitta tout ce qu’elle avait toujours connu depuis sa venue au monde sans imaginer qu’un jour, elle y reviendrait.

Roxane vécu cinq ans à New York. Adieu ses rêves d’enseigner le canyoning ou le rafting. Elle se contenta d’un maigre diplôme de surveillante de baignade et fut contrainte de rester là, le cul posé sur une chaise de la piscine olympique, à regarder les nageurs enchainer les longueurs et en espérant presque que l’un d’eux se noie et qu’elle soit obligée d’intervenir pour le ramener sur le bord. Ça aurait au moins mis de l’animation. A New York, tout était triste. Du moins de son point de vue. Et tout allait beaucoup trop vite pour elle. Les gens étaient pressés, stressés, fermés. Elle avait l’impression d’être invisible ici, de n’être qu’une fourmi bataillant parmi ses congénères sans que personne ne la remarque jamais. Risquant de se faire écraser. Mais Roxane n’était pas du genre à se laisser abattre. Elle laissa passer un moment de désespoir et reprit vite sa vie en main. Elle ne pouvait peut-être pas avoir le job dont elle avait rêvé, mais elle pouvait toujours faire quelque chose d’utile. Elle prit contact avec une association caritative de New York et se mit à enchaîner les actions pour venir en aide aux plus démunis. Collecte et distribution des vêtements et de nourriture, maraude, sans compter tous les moyens mis en œuvre pour récolter des fonds, concerts, distribution de tract et autres manifestations à organiser. Peu à peu, elle apprivoisait sa nouvelle vie hors de Glenwood Springs. Elle réussit à planquer sa nostalgie dans un coin de son cœur. Jusqu’à la tornade. Lorsqu’elle apprit par les médias que la ville était ravagée, que les victimes étaient nombreuses, que la situation était catastrophique, tout lui revint d’un coup. C’était chez elle, là-bas. Et les gens qui souffraient, c’était sa famille, ses amis. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire.

Et elle revint. Comme elle était partie. Les larmes en moins, la peur en plus. Qu’allait-elle trouver là-bas ? Combien de personnes en détresse ? Combien de morts ? Et son père ? Roxane avait renoncé à tout contact avec son père, avec qui que ce soit en rapport avec Glenwood Springs depuis son départ. Elle avait préféré tirer un trait sur tout ça. Mais désormais, elle se rendait compte de son erreur, de son égoïsme. Son père n’était pas plus mauvais qu’un autre. Le divorce de ses parents n’était sans doute pas uniquement de son fait. Et quand bien même … il restait son père, elle ne pouvait pas le renier comme elle  l’avait fait.

Elle fut soulagée, en arrivant, de découvrir que son père était indemne. Ce fut son seul soulagement. Son père, comme des centaines d’habitants, n’avait plus rien. Sa maison, son lieu de travail … tout c’était envolé, emporté par la violence de la nature. Roxane passa quelques jours intenses, à apporter l’aide la plus urgente avec le groupe de volontaire qui l’avait accompagné dans cette mission. Puis, la situation se stabilisa, et il fut temps de repartir. Mais Roxane ne suivit pas ses camarades. Elle avait fait l’erreur de quitter sa ville natale une fois, elle ne recommencerait pas. Et elle avait tellement de temps à rattraper avec son père.

Une nouvelle vie commença donc. C’en était terminé de la ville bruyante de New york, du stress permanent, de la fatigue, de la précipitation. Terminé, les heures et les heures à surveiller les gamins désobéissants qui n’avaient pas conscience du danger qu’il y avait à faire un sprint sur du carrelage mouillé. Elle prit du temps pour aider son père à se reloger convenablement et participa à la reconstruction de la base de loisir de la ville. Une fois le projet abouti, elle entreprit de nouvelles études, pour réaliser cette fois son rêve d’enfance. Désormais, elle ne serait plus Roxane, surveillante de baignade à la piscine olympique mais Roxane, monitrice de canyoning au GLENWOOD HOT SPRINGS RESORT. Et, emportée dans son élan, elle monta une association caritative sur place qu’elle dirigea avec toute la générosité qu’elle avait à offrir.

Tout est donc OK pour moi J'aime beaucoup ton personnage, son histoire, la raison pour laquelle elle revient à GS Tu me réserves un lien avec Sasha, c'est obligatoire, il travail au Resort depuis qu'il a 17 ans et comme il a aidé à le reconstruire, c'est pas possible que Roxy et lui ne se connaissent pas
Bref, te voilà donc validée. Amuse-toi bien



Maintenant que tu es un pur habitant de Glenwood Springs, tu as plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer. Après ta validation, certains points te seront automatiquement attribués. Par la suite, tu pourras en demander d'autres dans ce sujet. Si tu veux te créer un scénario ou rechercher des liens précis, le mieux serait de te rendre dans ce sujet. N'oublie pas d'aller recenser ton métier et de te faire un logement, ainsi qu'une fiche de liens ! Et surtout, n'oublie pas de t'amuser parmi nous, petit chou, en espérant que tu te plaises chez les fous