| | l'on est jamais blanc comme neige (ec) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 1:31 | |
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« la poussière ne peut pas sauver les meubles. »
Infans Farelli
surnoms : Infi', elle trouve son prénom un peu trop long, ses amis aussi d'ailleurs. △ ville de naissance : Ici-même. △ date de naissance : 25 avril. △ âge : 23 ans. △ statut financier : Pas mal mais sa recherche d'emploi peut vite rendre le tout très précaire. △ statut social : Elle a été fiancée, le temps d'un mois. Le jeune homme a prit la fuite et elle se retrouve donc célibataire. △ orientation sexuelle Infi a passé son adolescence à prendre d'autres jeunes filles dans ses bras. Puis elle a, changé. Elle a quitté le velours des femmes pour la tendre force masculine. △ métier/études : Serveuse avant de revenir en ville, elle cherche actuellement du travail. △ depuis combien de temps vis-tu à glenwood springs : Infi a grandit à Glenwood est l'a quitté à ses 18 ans. Cependant elle est revenu pour les vacances pendant deux ans, jusqu'à ce qu'à vingts, se soit silence radio. Elle est de retour en ville depuis moins d'une semaine. △ signe particulier : Il y a un an elle subit un gastroplastie, plus connu sous le nom de by-pass. △ qualités : passionnée ; profondément humaine ; romantique fantasque ; serviable. △ défauts : coléreuse ; gueularde ; manque de confiance ; collante △ avatar : Lindsey Wixson. △ groupe : ici △ crédits : ici |
pourquoi êtes vous à glenwood springs ? Je suis revenu en ville au départ par commodité, ayant perdu mon emploi j'avais besoin d'un nouveau toit. Et puis mes fiançailles brisées... J'avais besoin de changer d'air, et d'essayer. Essayer de retrouver Andrew. Savoir, je ne sais pas, ce qu'il en pense de ce nouveau moi. ----------------- quelles sont les tics et manies de votre personnage ? Durant de longues années et plus particulièrement de la fin du collège à la fin du lycée, Infi a subit les moqueries de ses camarades. Pas d'histoire de sexualité pas acceptée ou autre drame adolescent que les médias adorent dépeindre en téléfilm. Oh non. Infi était trop grosse, tout simplement. À seize ans, elle avait passé la barre des cent kilos. Et tout ce poids qui l'a miné, s'alourdit de la bête et inconscientes méchanceté de ses congénères. - N'allez pourtant pas croire qu'elle était une adolescente dépressive ou suicidaire. Oui, elle a terriblement souffert de ces railleries, de ce rejet. Mais, elle avait malgré tout des amis, des vrais, qui l'ont toujours aidé à diluer cette honte dans de nombreux éclats de rire. - Il y a un an, peut après avoir fêté ses 21 ans, Infi a prit une décision très importante. Elle s'est faite opérer. Des mois d'examens, de suivis psychologique, l'argent à mettre de côté pour payer les frais non remboursés par la mutuel... Elle a tout organisé, tout géré par elle même. Son petit ami aussi, a beaucoup aidé il faut l'avouer. Puis se fut l'opération, le "by-pass", la "dérivation gastrique". Et soudain, elle a commencé à perdre du poids, beaucoup de poids. - Un an plus tard, Infi est métamorphosée, ses parents déjà, à qui elle n'avait pas parlé de l'opération, l'on à peine reconnu lors de son retour en ville. Égoïstement, la jeune femme avoue que la tornade l'a bien arrangé, évitant que ses 40 kilos de trop envolés devienne une attraction à Glenwood. Au contraire, Infi peut ici essayer d'oublier sa rupture avec son fiancée. Ne lui demandez pas pourquoi cette séparation, après un an de galère. Elle ne vous répondra pas. Elle préfère se concentrer sur le soutien à la ville. Et puis son meilleur ami, qu'elle n'a plus vu depuis deux ans, est toujours en ville. S'avouera-t-elle l'attirance qu'elle s'est toujours pour lui refusé ? Son changement radical d'apparence suffira-t-il a lui donner suffisamment confiance ? Infi a bien peur de retrouver le beau policier. Surtout qu'en on sait que son ex-fiancé était, lui aussi, le meilleur ami du jeune homme. ----------------- avez vous subit la tornade ? vos proches ? Je n'ai pas vécu la tornade de l'intérieur. En vérité j'ai vécu toute son horreur et sa violence, dans mon canapé, frappée de stupeur sur les coussins. Techniquement, la tornade était même déjà passée, puisque c'est bien sûr aux infos que j'ai découvert l'étendu des dégâts. En tout cas je me suis soudain sentie plus Glenwoodienne que jamais. Glenwoodeuse, Glenwoodine ? Je ne me souviens jamais, bref. Deux mois plus tard, alors que je suis revenu en ville depuis un peu moins d'une semaine, je me sens toujours aussi, chauvine disons. Je vis à nouveau chez mes parents, je les soutiens. Je me sens triste et révoltée, mais avouons le, dans mon cas il s'agit plus d'un jeux de pantomime que d'un véritable traumatisme. |
« moi, c'est KiKi » | prénom : Cam △ âge : 21 balais △ pays : France △ comment as-tu connu le forum ? hasard △ comment le trouves-tu ? Perfect. △ fréquence de connexion : 4/7jrs. △ personnage inventé ou scénario : inventé. △ mot de la fin : Miam miam . |
- Code:
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<tk>LINDSEY WISXON</tk> △ <ps>infans farelli</ps>
fiche de plumyts
Dernière édition par Infans Farelli le Sam 9 Aoû - 1:49, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 1:38 | |
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« I wanna do bad things with you »
C'est la dernière cigarette. Ce briquet est un vrai chalumeau, il me noircit toujours les doigts comme du charbon. Du charbon... Pour érailler doucement ma gorge de cendres tièdes. Vous voyez ? Bruler un peu en soi, pour chasser le gel. C'est encore la nuit, bien sûr. Et le marchand de sable est si long à venir. Il m'oublie, ou alors je suis sa toute dernière visite, ou alors il s'est arrêté en cour de route pour aller pisser ; et je suis là, à cette fenêtre ouverte sur minuit, en train d'aspirer une petite étoile à ammoniac entre mes dents. Je scrute sans fin un ciel brouillon, où aucune silhouette de vieillard nomade et ensablé ne daigne se dessiner. Oui, c'est malin. Tout est si calme. Les alarmes anti-voleurs sont branchées. Il n'y a pas à vous en faire, on peut dormir tranquillement dans le quartier. La lune est voilée, presque invisible. Trop de pollution sur la planète. Il n'y a rien que cette brume orange dans la lueur huileuse des réverbères. C'est romantique. Une purée de mimolette sur la banlieue endormie.
Soudain, vous voyez, l'ombre d'un jeune homme grandit sur le trottoir au bout de la rue. Il rentre à la maison, celle avec la fenêtre qui donne sur ma chambre et le paillasson proclamant son éternel 'Welcome', tout ébouriffé par les chaussures sales. Je surprends le bruit saccadé de ses escarpins à elle, ce rythme de galops de demoiselle en équilibre sur des aiguilles. Je la sens d'ici, cette petite funambule. Un parfum sucré, un truc de miel ; sa chair n'est surement qu'un sirop délicieux et collant, parce que ça se voit qu'elle a envie de l'attirer sur elle... Mon abeille insatiable de meilleur ami et voisin, avec son regard rayé de noir et de bleu, qui butine tout ce qui sent bon, qui ne demande qu'à s'engluer. Sauf qu'il garde tout quand il retire son dard ; ses tripes, sa tristesse, et son cœur. Vous savez, cette pauvre fille ne sait pas encore qu'elle se réveillera toute fanée demain matin, comme les autres. Je pourrais la plaindre. Je pourrais. Mais il lève les yeux vers moi avant d'engouffrer la créature dans son couloir d'entrée sans lumière. On se sourit... Avec connivence. Puis il me salut, de son beau visage de guêpe sombre, un peu surprit. Et je lui fais coucou, mon astre cancérigène planté au bout des doigts. La maison en face avale jusqu'à son ombre. Et moi, j'attends encore le marchand de sable... Celui-là, il a sans doute décidé de se payer quelques muffins au Starbucks du coin. Il est lourd quand même ! Je n'ai pas que ça à faire faire, moi ! Il faut que je ferme les yeux. Demain, je vais devoir aller chercher maman à la gare. Maman et ses grands chapeaux de soucoupes volantes, maman maquillée comme un régiment de clowns ; aller récupérer cette créature intersidérale lorsqu'elle sortira de sa navette. Oui, vraiment, il faut que je ferme les yeux. Tant pis, espèce de vieillard radin ! Puisque le sable ne vient pas à Mahomet... C'est loin la mer je crois. Ça ne me dérange pas de marcher. Je pourrais marcher jusqu'en Islande. Et quand mes orteils quitteront la jetée pour s'enfoncer dans des grains tendres... Tout ira bien, vraiment.
La cage d'escalier. Il faut la voir pour comprendre, la cage d'escalier. Elle est tourbillonnante, avec ses marches aiguës comme des hurlements de bois craquelé. À dire c'est pourtant si simple : poser les pieds sur la première marche et se laisser dégringoler dans la tornade d'étages... Et après, c'est parti coco ! Let's go to the Seaside ! Mais avant ça, affronter la tornade. Le palier n'a plus de lumière depuis que la dernière ampoule à claqué. Je crois que ma peau se révolte, elle essaye de se retourner. Les volets s'ébrouent, le vent les fait trembler comme de vieux fantômes. Il faut se méfier des vents. Il y a des tourbillons d'air qui vous balaye des hanches jusqu'au cœur. Et un matin, on se retrouve avec un grand trou dans le ventre, un gouffre sans rien, avec des parois gluantes, et un minotaure dans les entrailles du labyrinthe, qui mange et gémit, et vous mange, et rugit... Non, le palier est trop noir. Et si je me cassais la gueule ? Je n'ai pas de chaussures aux pieds. Mathilde me dirait : "Arrête tes conneries, bois un verre de lait chaud et retourne te coucher". Callum me citerait un vers de Baudelaire, avec des yeux mangés de cernes, sa tronche fracassée à l'héroïne : "C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent ! La sombre nuit les prend à la gorge ", et il appuierait avec fatalisme sur le piston de sa seringue. Et Lucie ? Je sais pas. Elle grignote un pissenlit par le bulbe. Parfois, j'aimerais bien parler à la terre, faire comme si ma voix pouvait traverser la mort et le caveau. Lucie, elle me dirait surement de me méfier des escaliers. C'est qu'elle en sait quelque chose, des escalier, et du vent. Elle aime bien faire claquer les volets du paliers, comme pour me rappeler qu'elle est là. Elle sait, elle, elle me citerait son père qui lui disait : "on peut disparaître ici s'en même s'en apercevoir". Au final, je vais suivre le conseil de Mathilde. Elle, elle aurait été assez maligne pour prendre une lampe torche, mettre des chaussons et ne pas laisser la fenêtre grande ouverte après sa clope du soir. À présent, ma chambre est un frigo meublé de choses confortables, et je suis un petit yaourt à la vanille congelé au fond de son lit.
Vous la voyez ? Sur la fenêtre d'en face, la buée qui recouvre tout ? La buée m'a toujours rendue triste. C'est la fusion des chairs, mais moi j'ai parfois l'impression de n'avoir connu que la chair de poule. Je déteste ça, l'épiderme de cocotte. Y passer ses doigts et ne sentir que des grains, sur les bras, sur les mains. L'aube se point entre les stores, des rayures oranges et liquides, et le marchand de sable m'a oubliée. Est-ce que ça se voit beaucoup, le violet de sommeil sous mes yeux ? On dirait qu'on m'a boxé comme une pauvre chose, on dirait que j'ai deux grands coquards. Peut-être que la prochaine fois, j'irais chercher du sable moi-même, à la mer, avant que la lumière ne s'éteigne, avant que le vent ne se lève. J'entends le craquement des marches et je voudrais lui crier de faire attention. C'est mon voisin, mon meilleur ami, il m'apporte du café. Et ça efface tout, une odeur de caféine et de sucre, après le chômage technique du train pour le pays des rêves. Plus de deux ans qu'on ne s'était pas vu, pourtant, je lui demande juste comment était sa soirée, vous voyez ? Avec une espèce de petite nonchalance que je ne ressens pas. Il hausse les épaules, me dévisage sans lever les yeux. Ses mains serrent très fort son gobelet et j'aime bien ce moment, quand il a moins l'air d'un vilain garçon mais plutôt d'un môme, ou de quelqu'un qui a froid. J'aimerais lui parler de certaines choses. Des escaliers, de la nuit, des comètes que j'allume au lance-flamme dans ma bouche, de Baudelaire, de la seringue des drogués, des verres de lait chaud que je ne bois plus, de ma maman l'extra-terrestre, de mon corps qui s'est dégonflé comme un ballon de baudruche. J'aimerais lui raconter toutes ces choses qui me disputent entre ciel et terre. Lui dire les bourrasque dans mon ventre, la girouette ballotée dans ma tête. Lui dire les tourbillons, lui expliquer le corps qui part en arrière, dans le siphon d'un courant d'air, un coup de vent et vous voilà éparpillée au fond du trou. Je pourrais lui dire. Mais je ne le ferais pas. Quand le trafiquant de sommeil en poudre me fuit, nuit après nuit, je préfère me taire et le regarder, lui ; son gobelet serré au creux de sa paume, le laisser mettre une chanson de Janis Joplin, Little Girl Blue, sur la vieille stéréo de sa bagnole.
Vous savez, je souffle sur le sable de mes rêves sans même le vouloir. On peut disparaître ici sans même s'en apercevoir. Alors avec lui, je me tais. Parce que je ne voudrais pas lui souffler dessus aussi. C'est si fragile, vous voyez, le sable, la mer, les gens, les rêves. Et j'ai autant de délicatesse qu'un ouragan.
fiche by plumyts |
| | | △ MIROIR : Emma Watson △ LETTRES ENVOYÉES : 198 △ POINTS : 650 △ VALISES POSÉES LE : 05/08/2014 △ PSEUDO : Laeti △ CRÉDITS : Bazzart & Tumblr
| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 1:48 | |
| Biiiiiiiiiiiienvenue sur le forum Bon courage pour le reste de ta fiche |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 1:51 | |
| Merci |
| | | ADMIN A TOUT FAIRE △ MIROIR : Louis Tomlinson ♥ △ LETTRES ENVOYÉES : 572 △ POINTS : 3596 △ VALISES POSÉES LE : 27/07/2014 △ PSEUDO : Bittersweet △ CRÉDITS : Ava: ©smmg; Signa: ©Bittersweet ; Gifs: -profil- forevertry; -signa- ©PuddingMorphina
| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 2:21 | |
| Bienvenue chez les fous demoiselle Original le prénom |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 12:02 | |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 12:20 | |
| Welcome Je ne connais pas du tout la demoiselle, ça fait plaisir de découvrir de nouvelles têtes Si tu as besoin de quoi que ce soit, le staff est là pour toi |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 14:21 | |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Sam 9 Aoû - 15:33 | |
| Bienvenue ici! Je ne connais pas ton avatar, mais le choix est original! Bonne chance pour ta fiche. |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) Lun 18 Aoû - 13:34 | |
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« mais... reviens ! »
Hello par ici Ta fichounette est entamée depuis une semaine, et ton personnage nous promettait des belles choses est-ce que tu as besoin d'un délai ? Tiens-nous au courant
fiche by plumyts |
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| Sujet: Re: l'on est jamais blanc comme neige (ec) | |
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| | | | l'on est jamais blanc comme neige (ec) | |
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