Le soleil à New York ressemblait comme tous les autres jours, Tyler regardait le ciel, les nuages filaient comme le vent et là il se rappela d’un truc que sa mère lui racontait. Ce vieux dicton qui disait qu’un battement d’aile de papillons pouvait créer une tornade bien loin de sa position, enfin un truc du genre. Il ne s’en rappelait jamais à vrai dire. Il continua de regarder le ciel quand son chef de pompier l’appela pour un coup de fil. Il pensait que c’était sa sœur qui l’appelait pour diner le soir, comme elle le faisait souvent vu qu’il avait perdu son emploi dans la boite qu’il était et du coup il avait arrêté de manger certains repas pour économiser.
Son chef lui donna le téléphone et rétorqua que c’était lui, il écouta attentivement la personne qu’il avait à l’autre bout du fil. Une tornade, il en revenait pas et sa famille là-bas, qu’était-elle devenu ? Il interrogea la personne pour avoir des renseignements, mais elle ne pouvait pas lui dire comme cela.

Tyler avait pris l’avion pour revenir à son lieu d’enfance, quand il arriva devant la maison, elle était complétement détruite, il en resté rien. Cela fut un choc pour lui, ses parents et ses grands-parents y était présent ainsi que son grand-frère pour les vacances. Lorsque se rendit pour les corps, ils y étaient bien. Tyler eut du mal à se remettre de ça, il continua d’être pompier là-bas et s’était engagé pour s’occuper des tombes afin de rester auprès de sa famille, de ses amis. Tout ça semblait irréel et il ne voulait jamais y croire, des fois à cause du manque il avait l’impression d’entendre sa mère le sermonner pour manger. Il recevait régulièrement des appels de sa sœur, pour avoir des nouvelles, savoir s’il se nourrit etc.

Il ne savait pas que des personnes pourraient arranger sa vie et surtout une qu’il rencontrera sans s’y attendre. Il fallait croire en l’avenir, voici maintenant presque un an qu’il était revenu, reconstruisant la maison petit a petit, l’instant de la voir entière arrivé a grand pas.Le fait de voir des personnes, en rencontré de nouvelle, s’amuser avec des gens. Cela le faisait sortir de sa petite vie monotone et il arrivait bien à s’amuser, même s’il était entouré de pierre et de tristesse. Cela lui arrivait de parler avec eux, vous le pensez fou ? Loin de là, il fait comme si il y avait une vie après la mort, un endroit où sa famille l’observe et communique avec lui en quelque sorte. La question qu’il garde c’est : « me voient-ils ? Savent-ils ce que je deviens ? » Tellement de question sans réponse, lorsque la maison sera reconstruite, il aura un vrai chez soi, un lieu qu’il lui permettra de retourner dans son passé, mais aussi construire son futur.