18 Mars 2008

« Tu te fous de moi ? Comment tu peux dire une chose pareille Tony ? Tu as pensé à ta fille ? »
« Mais écoutes moi Eleonore, Tu sais ce que tu représentes pour moi depuis toutes ces années, alors ne dis pas de bêtises. Tu sais que je t'aime ». Je voyais mon père essayer de poser une main sur le visage de ma mère qui l'a rejetait. En ce moment, ils s'engueulaient pour un rien. Je ne savais pas ce qui se passait entre eux, mais c'était horrible de les entendre se déchirer comme ça. Ils s'aimaient ça je le savais, mais le faite que mon papa passe son temps au collège avait le don d'énerver ma maman. Mais il fallait le comprendre, c'était sa passion, moi de mon côté, je ne pouvais que comprendre. Je voulais faire la même chose que lui du coup j'avais plus de mal à savoir ce que ma chère mère avait dans la tête en ce moment. Mais je ne prenais aucun parti. Je les aimais tous les deux.

Je vins à sursauter quelques instants plus tard. La porte venait de claquer. J'étais restée à la porte et je voyais mon papa seule la tête baissée dans le salon. Elle avait donc pris la voiture et était partie faire un tour histoire de se calmer. C'était souvent comme ça et le soir tout était de retour à la normal, plus amoureux que jamais. Alors je ne m'inquiétais guère, elle allait revenir toute pimpante.
Je me décalais du coup afin de reprendre mes devoirs. Il fallait que je boss si un jour je voulais être professeur de droit. Mon choix avait été fait après avoir regardé toutes sortes de séries. J'avais eu cette passion très tôt car cela me passionnait. Je voyais ces personnes essayer de défendre chaque personne avec la même conviction.

[Quelques heures plus tard]

Toujours dans mes bouquins, je n'avais pas vu les heures passer. La seule chose qui vint à me sortir de mes devoirs fut la sonnette. Qui pouvait bien venir à cette heure-ci à moins que cela ne soit ma mère qui avait oublié ses clés. Je me levais donc pour voir ce qui se passait. Puis sur le pas de la porte, je vis un agent de police. « Monsieur Morgane? » « Oui c'est bien moi ».
Il avait tellement l'air tellement sérieux ce policier que mon cœur se mit à battre à tout rompre. J'avais peur, j'avais un mauvais pressentiment d'un coup. « Monsieur, je suis désolée votre femme à eu un accident ». Mon père secouait la tête et ne repondait pas. Je vins à sa rescousse. « Bonsoir, monsieur... Elle a eu... Elle est... » Même moi, je n'arrivais pas à finir mes phrases. « Je suis désolée, ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient ». Mon papa s'écroula sur le seuil. Je me devais d'être forte pour lui. Je le pris sous mon bras, fis un signe de la tête à l'agent et refermais la porte. Mes yeux étaient mouillés de larmes. Il fallait que je l'aide à aller vers le canapé. « Viens papa, je t'en supplie, relèves toi. » Rien ne serait pareil à présent.

Juillet 2013

Petit jour sans cours et je pouvais enfin m'accorder un peu de repos. Je n'allais pas passer cette journée la tête dans les livres, j'en avais déjà bien assez fait. J'étais donc devant la télé à zapper et re zapper pour trouver la chaîne qui me changerait un peu les idées. Je voyais à travers la fenêtre le temps se dégrader peu à peu, mais je n'y prêtais pas attention avant qu'un Flash spécial coupe tous les programmes. Sans vraiment écouter les paroles, je voyais les images défiler sous mes yeux. C'était tout prêt d'ici. A Glenwood Springs, un petit village comme je disais où je passais de temps en temps. La tornade que je voyais à la télé prenait tout sur son passage. Je n'y croyais pas, puis d'un coup, coupure, pu rien.. L'antenne avait du sauter et les journalistes ne devaient pu pouvoir communiquer avec nous. Ca en était tellement impressionnant que je m'empressais de prendre mon téléphone tout en me dirigeant vers la fenêtre. L'instinct prenant le dessus, je me devais d'appeler mon père, même si il était en plein cours. Il répondrait, je le savais, je n'appelais qu'en cas d'urgence. Je composais donc son numéro puis des tonalités encore des tonalités. « réponds...réponds.. » Puis sa voix retenti à mon oreille, il était plutôt calme alors que moi j'étais complètement paniquée. « Papa, Papa, Protèges toi » « Calmes toi ma puce, je ne comprends rien. Dis moi ce qui se passe ». Maintenant, je voyais la tornade un peu plus loin, mon cœur battait à tout rompre, je ne savais pu quoi faire. « Papa, y'a une tornade, protèges toi je t'en supplie » . J'entendais du bruit à travers le téléphone, tout le monde criait. Ils avaient donc vu « Kayla, restes loin de la fenêtre et... » Ca coupait. « Papa ??? PAPAAA ? » Plus rien, j'étais totalement tétanisée et pourtant la seule chose qui me vint à l'esprit c'était de prendre ma voiture pour rejoindre mon père. Il ne fallait pas, il fallait que je reste à l'intérieur le temps que tout se calme. Je m'éloignais donc de la fenêtre quand je vis que le vent s'interrompait. On disait toujours que c'était le calme avant la tempête, donc je me réfugiais sous la table en espérant que rien ne viendrait à tomber dessus.
Tout d'un coup, tout se mit à trembler, j'avais l'impression que tout allait s'écrouler. Une minute s'écoulait et pourtant j'avais l'impression que ça durait une éternité. Je tremblotais comme une feuille. Tout se calmait ensuite, rien n'était parti, rien ne s'était envolé.

Je sortais de sous la table, puis je me relevais tant bien que mal. Il fallait que j'aille voir mon père, savoir si tout allait bien. Je pris donc les clés sur le buffet avant de me rendre à la voiture. Il ne me fallait pas longtemps pour me rendre au collège. A peine dix minutes.

Arrivée sur place, je courrais dans les couloirs, quelques piliers s'étaient écroulés ainsi qu'un bout de toit. Je faisais toutes les salles en criant PAPA. Puis d'un coup on m'attrapait par le bras. C'était lui, mon cher père. Je le regardais de haut en bas. « Tu n'as rien ? Tu n'es pas blessé ? Tu dois voir un médecin » Il m'arrêta et pris ma tête dans ses mains « Kayla.. Kayla, je vais bien rassures toi, je n'ai rien du tout. Tout va bien calmes toi » Je le pris dans mes bras avant de m'effondrer enfin en larmes.

Août 2013

Je devais me rendre à Glenwood, il fallait que j'aille aider cette pauvre ville à se reconstruire, à vivre à nouveau. Les images que j'avais pu voir aux informations étaient des plus horribles que j'avais vu de ma vie. Je savais qu'il y avait l'université là bas et je savais également que j'allais y faire mon stage. Je me sentais obligée de donner un coup de main. J'avais donc laissé un mot à mon papa avant de partir. En arrivant là bas, j'étais choquée de l'ampleur des dégâts, c'était juste une chose horrible et je voyais les gens essayer de rebâtir de leurs mains ce que cette tornade leur avait pris.

Je sortais de ma voiture et me dirigeais vers les pompiers et policiers non loin de la. Il fallait que je sache ce que je pouvais faire. Ils me donnaient donc des directives pour le mois à venir. J'étais en vacances et je pourrais donner tout ce que je pouvais pour les aider. J'avais vu dans leurs regards la gratitude qu'ils me portaient. J'étais fière.

C'était parti, j'étais prête donner toute mon âme à cette reconstruction.

Septembre 2014

Ma dernière année d'études pour être professeur de droit. Enfin. Il fallait encore que je fasse ma pratique et ça me prendrait les trois quart de l'année. Il fallait que je donne le meilleur de moi pour être à la hauteur. Je savais également que tout cela se passerait à Glenwood, la ville qu'on avait remise sur pied tant bien que mal. J'étais fière de m'y rendre à nouveau. Cette fois ci, je serais a l'université, à suivre les professeurs pour apprendre et participer à leurs cours en tant que stagiaire. Enfin c'est comme ça qu'ils allaient sans doute me surnommer.

Je me présentais aux élèves, j'étais contente d'être enfin là. Je me mettais derrière le bureau devant les élèves pour laisser ce monsieur faire son cours, je prendrais la parole si je m'apercevais qu'il manquait quelque chose, sinon je resterais silencieuse à prendre des notes. Ca passait tellement vite.


[Deux heures plus tard]

Fin du cours, je n'avais pas vraiment participé sauf quand le professeur me demandait mon avis, et j'avais l'impression malgré tout que ce que je pouvais dire, passionnait les élèves. J'avais une manière tellement spéciale d'expliquer que j'avais capté leur attention.
Je sortais de la salle, cherchais quelque chose dans mon sac quand je vins à bousculer quelqu'un. J'avais perdu tout ce que j'avais dans ma sacoche. C'était un jeune homme, je m'excusais et il m'aidait à tout ramasser. Il se présentait, Keygan, il n'avait pas l'air méchant au contraire et sans savoir pourquoi, je savais qu'on allait s'entendre à merveille. D'ailleurs pour s'excuser, il m'invita à déjeuner.

J'aime beaucoup ta fiche et ton style d'écriture. Je n'ai pas relevé de fautes, et comme tout est bon pour Sasha ainsi que pour moi, j'ai le plaisir de te dire que tu es validée Bon jeu parmi nous



Maintenant que tu es un pur habitant de Glenwood Springs, tu as plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer. Après ta validation, certains points te seront automatiquement attribués. Par la suite, tu pourras en demander d'autres dans ce sujet. Si tu veux te créer un scénario ou rechercher des liens précis, le mieux serait de te rendre dans ce sujet. N'oublie pas d'aller recenser ton métier et de te faire un logement, ainsi qu'une fiche de liens ! Et surtout, n'oublie pas de t'amuser parmi nous, petit chou, en espérant que tu te plaises chez les fous